Mark Petchey (ex‐80^e mondial) : « Nous avons été condi­tionnés à accepter des condi­tions excep­tion­nel­le­ment lentes comme la meilleure façon de présenter le tennis »

Réputé pour ses condi­tions parti­cu­liè­re­ment lentes, le Masters 1000 d’Indian Wells semble avoir appris de ses erreurs et des nombreuses critiques des joueurs en déci­dant d’ac­cé­lérer quelque peu celles‐ci.

C’est notam­ment ce qu’a déclaré Andy Murray après sa victoire au premier tour ce mercredi face à David Goffin. 

Mais pour l’an­cien 80^e joueur mondial, ce n’est défi­ni­ti­ve­ment pas suffisant.

« Les courts d’Indian Wells sont peut‐être plus rapides, la balle est peut‐être plus rapide (mes cheveux ont duré plus long­temps que ces balles). Ce qui ne fait aucun doute, c’est que nous avons été condi­tionnés à accepter des condi­tions excep­tion­nel­le­ment lentes comme la meilleure façon de présenter le tennis. Il ne faut pas se leurrer, les condi­tions d’Indian Wells sont lentes et il y a très peu de joueurs qui peuvent faire passer le tennis pour du box office dans ces condi­tions. Nous créons des condi­tions pour les 5 % de joueurs qui peuvent donner au tennis une allure incroyable », écrit le Britannique qui met ici en avant un problème récur­rent du tennis moderne. 

Publié le jeudi 7 mars 2024 à 17:39