Dans un papier intitulé « Le fléau du cyberharcèlement », Le Parisien a essayé d’en savoir plus sur cette calamité qui touche énormément, et de plus en plus, de joueurs de tennis du monde entier et de tous les niveaux. Récemment, le Monégasque Hugo Nys s’était confié sur cette pratique devenue monnaie courante sur le circuit secondaire. Cette fois, c’est la jeune retraitée Pauline Parmentier qui a accepté de parler de ces énergumènes.
« C’est paradoxal et glauque, mais se dire que les autres en reçoivent aussi, ça rassure un peu »
« La première fois, comme on n’en parlait pas à l’époque, j’avais l’impression que ça n’arrivait qu’à moi. Tu viens de jouer, tu te fais menacer de mort, toi et ta famille, c’est flippant. À un moment je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule. Un truc de fou. C’est paradoxal et glauque, mais se dire que les autres en reçoivent aussi, ça rassure un peu. Certains sont de véritables psychopathes, ils savent qu’ils sont intouchables et ça leur donne de la force. »
Publié le vendredi 9 avril 2021 à 15:43