Depuis toujours le tennis a eu des grands serveurs.
La liste est longue mais elle débute vraiment quand la raquette en bois a tiré sa révérence car taper une balle à 235 km/h avec un petit tamis et un cadre en frêne c’est tout simplement impossible.
Pour préserver l’essence de son jeu, la ligue américaine de base ball n’a pas autorisé les battes en métal et le « spectacle » est pourtant toujours le même.
Vu le niveau affolant affiché en première et deuxième balle du français Giovanni Mpetshi Perricard on peut se poser la question s’il s’agit toujours de tennis ou d’un concours de ball trap.
Lorsqu’il avait perdu face au tricolore à Wimbledon, Sebastian Korda avait parlé du pire moment de sa carrière, hier au micro d’Eurosport, Georges Goven n’a pas cessé d’affirmer que c’était un nouveau tennis auquel on assistait.
Et Georges n’a pas forcément tort, car maitriser un tel geste technique sur une telle durée est une prouesse indéniable.
Quand Roscoe Tanner, John Isner, Ivo Karlovic sont arrivés, on a crié au loup alors que quelques années plus tard leur adversaire ont su s’adapter.
Là, le problème est un peu différent car les vitesses sont encore plus extravagantes alors que la distance entre la ligne de fond et le filet n’a pas changé.
De plus Giovanni devrait logiquement s’améliorer sur tous les autres coups grâce à son coach et son travail. Si c’est le cas on parlera alors moins de son service et on aura plus de doute sur le sport qu’il pratique.…
Publié le lundi 28 octobre 2024 à 09:45