L’exploit d’Andy Murray à l’US Open est exceptionnel pour plusieurs raisons. D’une c’est le tout premier Grand Chelem du joueur. Et de deux, c’est la première fois depuis 76 ans qu’un Britannique en remporte un. Et au Royaume, forcément, on parle déjà d’un possible honneur de la reine Elizabeth II. Ce qui visiblement ne motive pas le troisième joueur mondial, qui, par ailleurs, prend la chose avec beaucoup d’humilité.
« Ce n’est pas une chose à laquelle je pense quand je m’entraîne et que je joue. Ce n’est pas quelque chose qui me motive nécessairement. Mais il s’agit d’une très forte reconnaissance de ce que quelqu’un accomplit dans son domaine et sa carrière. La mienne est encore très courte. J’ai encore, je l’espère, beaucoup d’année devant moi sur le circuit. C’est une chose pour laquelle je peux attendre. Je ne pense pas aujourd’hui avoir fait quoique ce soit qui justifie un tel honneur. Mais si je reste sur ma lancée jusqu’à la fin de ma carrière, alors ce sera possible. »
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Publié le mercredi 10 octobre 2012 à 15:10