Albert Ramos Vinolas est un joueur attachant du circuit. Il s’est confié à AS. Avec son expérience sur le circuit et sa situation personnelle particulière, le joueur espagnol prend cette période unique avec beaucoup de philosophie et d’optimisme : « Dans mon cas, et je suis très sincère, j’ai pris cette période de la meilleure façon possible. C’est la 10e année que je suis dans le top 100 et voyage de 30 à 35 semaines chaque année. J’ai donc profité de l’occasion pour être avec ma femme puisque nous sommes dans une situation où nous attendons un enfant. J’ai pu profiter de la grossesse et aussi être calme à la maison. Il est clair que tout ce qui se passe est très triste, mais cela m’est venu à un moment qui a été très bon sur le plan personnel car j’ai pu rester à la maison dans un moment de ma vie qui est particulier ».
Lundi, celui qui a été finaliste à Monte‐Carlo en 2017, a repris le chemin des courts en Andore où il réside, le tout sans prendre de risques : « Lundi était mon premier jour. Nous avions la permission de le faire. J’ai passé 10 minutes à m’entraîner quand il a commencé à pleuvoir et mardi je me suis entraîné pendant une heure. Après deux mois d’arrêt, vous ne pouvez pas vous entraîner très fort. J’ai eu la première plaie sur ma main et cela sort après tant de jours sans entraînement et mes mains perdent de l’adhérence »
Enfin, concernant l’aspect financier, là encore, Albert Ramos Vinolas reste positif : « Il est évident que nous n’avons aucun revenu et que nous continuons à payer les équipes, les entraîneurs et les entraîneurs physiques. Nous sommes comme une petite entreprise. Ce sont des moments difficiles et nous espérons qu’ils passeront le plus tôt possible, mais dans mon cas, j’ai eu une belle carrière donc je ne peux pas me lamenter parce que je paye mon staff pendant cette crise »
Publié le vendredi 15 mai 2020 à 12:20