AccueilATPAndy Roddick : "L'adrénaline est toujours en moi, même pendant une partie...

Andy Roddick : « L’adrénaline est toujours en moi, même pendant une partie de scrabble »

-

Avec une demi‐finale à Rome au comp­teur, Andy Roddick est le seul joueur améri­cain à avoir réalisé une bonne perfor­mance sur terre battue cette saison. Actuellement blessé, l’Américain reste proactif et nous livre son emploi du temps chargé entre Facebook, et ses parties de scrabble. 

En plein démé­na­ge­ment, le n°6 mondial, engagé la semaine prochaine au coté de James Blake à Dusseldorf pour la Coupe du Monde de tennis, nous fait part de sa vie quoti­dienne plutôt… trépi­dante : « La semaine suivant la Coupe Davis, je l’ai passé en dépla­ce­ment. J’aime ma vie, parce qu’un jour je repré­sente mon pays en Coupe Davis devant 11000 fans lors du duel contre l’équipe de France, et dès le lende­main, je passe l’as­pi­ra­teur, je déplace les meubles, j’as­tique mes toilettes, et je trans­porte des paquets en montant et descen­dant des esca­liers toute la journée ! Ca permet vrai­ment d’avoir un grand équi­libre et je suis heureux que ma vie soit comme ça… Mais sérieu­se­ment, pour ceux d’entre vous qui ont déjà démé­nagé, pouvez‐vous croire le  nombre de choses inutiles qui sont en fait néces­saires dans un lieu pour pouvoir y vivre ? Je ne compte pas les choses que j’ai envie de garder… C’est pour­tant assez amusant, et c’est la première fois que je démé­nage sans l’aide de quiconque, sans même faire appel à une compa­gnie de démé­na­ge­ment … Au final c’est quelque chose d’assez amusant à faire ! »

Si un jour, il décide d’ar­rêter sa carrière, le cham­pion sait déjà dans quel domaine se recon­vertir : « L’adrénaline est toujours en moi, même pendant une partie de scrabble… mes amis m’ap­pellent « le plus intel­li­gent des enfants bêtes ». Je n’ai pas été à l’uni­ver­sité mais je suis devenu un véri­table cham­pion de scrabble. Ca rend vrai­ment dépen­dant, beau­coup d’entre nous  jouent en ligne et du coup l’autre jour j’ai utilisé le mot « ZA »… c’est un classique ! » 

L’Américain finit par se faire une petite pub pour son nouveau Facebook où il compte déjà plusieurs milliers de contacts : « J’espère  que vous appré­ciez la page sur Facebook. Je pense qu’il s’agit  d’un autre excellent moyen de rester en contact avec vous tous. Je n’ar­rive pas à croire qu’il y ait plus de 6.000 fans ! Crazy ! »

Même blessé, Andy Roddick n’en perd pas son profes­sio­na­lisme et pense toujours à préserver ses points à l’ATP : « Je peux obtenir des points supplé­men­taires si je souhaite une bonne fête des mères en avance ? Love you Mom ! [Maman je t’aime!] »