Ces dernières semaines, les comportements violents voire même dangereux se sont multipliés sur le circuit. Alexander Zverev, Nick Kyrgios ou encore Jenson Brooksby ont été les auteurs de gros dérapages, poussant l’ATP à réagir avant la saison sur terre battue. Dans une interview accordée à Eurosport Allemagne, Anke Huber, ancienne numéro 4 mondiale, a pris la défense des « rebelles », même si elle estime qu’il y a une ligne rouge à ne pas dépasser.
« Avec John McEnroe et Jimmy Connors, il était autrefois tout à fait normal de s’en prendre à l’arbitre. Plus tard, nous avons eu cette phase avec Roger Federer et Rafael Nadal, qui se sont toujours comportés de manière sportive et très fair‐play. Mais si tout le monde regarde droit devant soi sans faire de bruit, cela devient ennuyeux. Je ne trouve pas les émotions mauvaises, mais elles ne doivent pas devenir insultantes et doivent rester dans une certaine limite. Si cela devient trop, il ne faut toutefois pas démonter les gars tout de suite. Pour Alexander Zverev à Acapulco, c’était extrême, oui. Personne n’a apprécié. Mais à mes yeux, ce n’est pas son vrai visage. La veille, il avait joué jusqu’à cinq heures du matin. Il faut parfois voir les circonstances, car il était certainement physiquement à plat. Ce qui n’est pas une excuse », a assuré la finaliste de l’Open d’Australie 1996.
Publié le mercredi 6 avril 2022 à 08:13