Auteur d’une semaine quasiment parfaite à Acapulco, Juan Martin del Potro (9ème) entend bien remporter son premier titre depuis Stockholm (ATP 250), en octobre dernier et, surtout, son premier ATP 500 depuis Bâle en 2013, une éternité. Face à lui, le récent vainqueur du tournoi de New York, Kevin Anderson (8ème), compte bien déjouer les pronostiques mème si l’historique des confrontations ne plaide vraiment pas en sa faveur. Présentation.
Le roc Del Potro
Si l’on excepte son set perdu face au toujours redoutable David Ferrer en huitièmes de finale, Juan Martin del Potro n’a pas tremblé sur ce tournoi mexicain. Pourtant confronté à deux top 10 avec Dominic Thiem (6ème) et Alexander Zverev (5ème), la tour de Tandil n’a fait qu’une bouchée des « jeunes loups » en quête de titres et de gloires. Car si il y a bien un joueur du circuit qui en a bavé, c’est bien l’Argentin. Avec ses soucis de poignet qui l’ont éloigné des courts pendant plus de deux ans, sa détermination n’en n’est devenue que plus grande. Alors qu’il semble parfois fatigué et à bout de souffle, c’est souvent lors de ces moment qu’il décide d’enfoncer véritablement son adversaire. Avec deux nouveaux top 10 à son tableau de chasse cette semaine, il en est à 48 victoires face aux membres de ce cercle prestigieux depuis qu’il est professionnel. Ça en dit long sur les capacités du bonhomme et Kevin Anderson le sait bien.
Anderson n’a plus peur de rien
Comme il le reconnaît lui‐même, le Sud‐Africain s’est libéré après avoir atteint la finale de l’US Open en septembre dernier, la première finale en Grand Chelem de sa carrière. Finaliste à Pune en tout début de saison, (seulement battu par un grand Gilles Simon), le 8ème mondial a souffert de la chaleur australienne (défaite au premier tour à Melbourne face à Kyle Edmund). Après avoir pris une pause d’un mois, le géant sud‐africain s’est aligné sur le tournoi de New‐York, qu’il a remporté en concédant un set dans chacune de ses quatre victoires. En pleine confiance avec ce quatrième titre en carrière (le troisième sur le sol américain), Kevin s’est parfaitement remis en scelle en étrillant, cette‐fois‐ci, ses adversaires (Albot, Mannarino et Chung). Lors de la demi‐finale, il a concédé la deuxième manche face à Jared Donalson mais il a globalement maitrisé son sujet. Avec ses huit victoires de rang, Anderson peut arriver en confiance face à son homologue argentin. Mais il y a un hic.
6 victoires en 6 confrontations
En effet, si on regarde le H2H entre les deux joueurs, on comprend vite pourquoi l’argentin est le favori incontestable de cette finale. Avec 6 victoires en 6 matchs et seulement deux sets perdus, Juan Martin peut s’appuyer sur des bases solides. De plus, toutes ces victoires ont été remporté sur une surface dur en extérieur, la même qu’à Acapulco. Alors, match à sens unique pour l’argentin ou vraie réaction d’orgueil du Sud‐Africain ? réponse à partir de 4h du matin, heure française.
.@delpotrojuan has roared into another final.
Can he capture his first title of 2018 in Acapulco ?#AMT2018 pic.twitter.com/pP6w4rtnhO
— Tennis TV (@TennisTV) 3 mars 2018
See you tomorrow @KAndersonATP !
Can the South African make it two titles in a row ?#AMT2018 pic.twitter.com/DuqSLigLFC
— Tennis TV (@TennisTV) 3 mars 2018
Publié le samedi 3 mars 2018 à 19:30