AccueilATPATP - AcapulcoDzumhur dément les menaces de mort envers l'arbitre et sa disqualification

Dzumhur dément les menaces de mort envers l’ar­bitre et sa disqualification

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Damir Dzumhur n’est déci­dé­ment pas un joueur comme les autres. Alors que tout le monde pensait qu’il avait été disqua­lifié de son match de quali­fi­ca­tion à Acapulco après une grosse mésen­tente avec l’ar­bitre à qui il aurait dit « Je vais te tuer », le Bosnien s’est expliqué dans un commu­niqué sur son compte Instagram. Et sa version des faits est à l’op­posé de celle des médias qui ont relayé l’in­for­ma­tion. Selon lui, il n’au­rait même pas été disqua­lifié mais il aurait quitté le court de son propre chef. Extraits.

« Je ne sais pas pour­quoi les médias disent que j’ai voulu tuer quel­qu’un. J’ai seule­ment dit au super­vi­seur que je devrais frapper l’ar­bitre de chaise pour ce qu’il m’avait fait. Le super­vi­seur m’a dit que ce ne serait pas une bonne idée, que je pour­rais me faire du mal. Je lui ai dit que rien ne m’in­té­res­sait, à cause de toute la nervo­sité, mais je me suis calmé et j’ai quitté le terrain. Je n’ai menacé personne de mort, et je n’ai pas non plus à me justi­fier pour une telle chose. Il y a une vidéo de tout, donc je ne sais pas qui a réussi à tirer quelque chose comme ça », a déclaré le 125e joueur mondial avant de revenir sur l’épi­sode de la non‐disqualification.

« Il est très impor­tant de dire que je n’ai pas été disqua­lifié du match, j’ai quitté le terrain volon­tai­re­ment. Je ne pouvais tout simple­ment pas supporter que quel­qu’un se comporte très mal et soit gros­sier envers moi. Je pense à l’ar­bitre de chaise, qui a direc­te­ment influencé le résultat du match avec ses mauvaises déci­sions. Le déclen­cheur était une balle contro­versée à 5–5. Tout était clair, mais il n’a pas réagi et j’ai perdu ce jeu de service. »

Reste main­te­nant à savoir si l’ATP va le sanc­tionner car, même s’il n’y a pas eu de menaces de mort, selon lui, il recon­naît avoir menacé physi­que­ment, à travers le super­vi­seur, l’ar­bitre de chaise.