Alors qu’il deviendra ce lundi le premier joueur (hors Federer, Nadal, Djokovic, Murray) à devenir numéro 1 mondial depuis la saison 2004, Daniil Medvedev était forcément ému en conférence de presse même si l’actualité géopolitique a un peu atténué cette excellente nouvelle.
Interrogé sur le fait que cet accomplissement pouvait créer une nouvelle ère au sein du tennis mondial, le Russe s’est montré très prudent, estimant qu’à partir du moment où le Big 3 sera encore présent, il sera difficile d’affirmer de tels propos.
« C’est difficile à dire, surtout si l’on regarde ce qui s’est passé lors des derniers Grands Chelems. La plupart d’entre eux ont été remportés par le Big 3, même s’il est vrai que j’ai eu le privilège de soulever le dernier titre à l’US Open. Pour ma part, j’essaie de pratiquer mon meilleur tennis, mais ce moment à New York est la seule fois où j’ai pu battre un membre du Big 3 dans des tournois du Grand Chelem. Je vais devoir continuer à travailler et faire mieux, car dans d’autres tournois, j’ai été capable de les battre. Lors de cet Open d’Australie, cela m’est encore arrivé, il y a eu des moments dans le match où je n’étais pas assez fort. Il est un peu tôt pour parler d’une nouvelle ère, mais je suis heureux d’avoir atteint un tel objectif. C’est un grand sentiment pour moi et pour mon équipe. »
Publié le vendredi 25 février 2022 à 13:25