AccueilATPATP - BâleQue sont-ils devenus ? Jakob Hlasek (2/5)

Que sont‐ils devenus ? Jakob Hlasek (2÷5)

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Cette semaine nous célé­brons la Suisse, futur adver­saire des Tricolores en finale de Coupe Davis. Parmi les contenus créés spécia­le­ment à cette occa­sion s’in­tègre une série « Que sont‐ils devenus ? » sur les joueurs et joueuses qui ont marqué l’his­toire du tennis helvète. Aujourd’hui, c’est au tour de Jakob Hlasek de se faire tirer le portrait.

Son temps fort
Bien que l’on aurait pu citer l’année 1988 avec ses deux tour­nois remportés en simple et une quali­fi­ca­tion pour le Masters en fin d’année, le temps fort de Jakob Hlasek se situe quatre ans plus tard. Une saison 1992 alors couronnée de succès, avec deux titres majeurs remportés en double à Roland Garros (aux côtés de son compa­triote Marc Rosset) et au Masters avec Guy Forget. De plus, c’est cette année‐là qu’il atteint la finale de la Coupe Davis avec l’équipe de Suisse, la première pour tout un pays. Malheureusement pour les Helvètes, Hlasek perd ses trois matches et ce sont les Américains qui soulèvent le Saladier d’Argent à domi­cile, au Texas.

Son palmarès
Bien qu’il ait remporté cinq titres en simple, c’est du côté du double qu’il faut regarder pour s’aper­ce­voir de la dimen­sion prise par Jakob Hlasek durant sa carrière. Il a soulevé 20 trophées en double entre 1985 et 1995, dont deux Majeurs acquis en 1992 – Roland Garros et le Masters, donc -. Enfin, sur le plan collectif, il a mené l’équipe de Suisse en finale de la Coupe Davis 1992, ne s’in­cli­nant qu’une seule fois avant ce week‐end fati­dique face à la Dream Team américaine.

Le fait marquant
Avril 2001, la Suisse reçoit ses cousins fran­çais à Neuchâtel pour le compte des quarts de finale de la Coupe Davis. Menés deux à zéro après le premier jour, les Helvètes se montrent en grande diffi­culté. À minuit, Roger Federer prend la parole en confé­rence de presse et dézingue à tout va. Pour lui, le fautif n’est autre que le capi­taine de l’équipe, un certain Jakob Hlasek : « La vérité est là : ça n’a jamais fonc­tionné avec Jakob. Je l’ai ressenti sur le court. On a déjà eu des fric­tions par le passé mais là ça n’a tout simple­ment pas fonc­tionné. Je n’ai pris aucun plaisir à être sur le court aujourd’hui. » Résultat ? Quelques semaines plus tard, sous la pres­sion de la star Roger Federer qui avait déclaré ne plus repré­senter son pays tant qu’il n’y aurait pas un chan­ge­ment de capi­taine, la Fédération suisse met un terme au contrat de Jakob Hlasek. 

Et main­te­nant ?
Se quali­fiant comme très exigeant, Jakob Hlasek a dicté sa loi à la tête de l’équipe suisse de Coupe Davis. Sauf qu’op­posé au fort carac­tère de Marc Rosset et à l’aura gran­dis­sante d’un Roger Federer plus leader que suiveur, l’ex‐numéro un helvète n’a jamais eu les résul­tats escomptés en tant que capi­taine. Il aura essayé d’im­poser ses idées et de tenir le Groupe Suisse d’une main de fer, mais rien n’y a fait. Son capi­tanat en Coupe Davis entre 1999 et 2001 reste marqué par des contre‐performances spor­tives, des déci­sions chocs et des prises de bec avec certains de ses joueurs. C’est donc ce que l’on retient de l’après‐carrière de Jakob Hlasek.

La photo volée sur le Net, avant/après

Bonus Track : Hlasek dispose de McEnroe en finale des Swiss Indoors 1991 

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