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Gasquet, la main de fer

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Richard Gasquet remporte le septième titre de sa carrière à Bangkok. Il bat Gilles Simon en finale, 6–2 6–1, en 1h08. Une belle conclu­sion à une semaine inégale !

Richard Gasquet a signé un triple petit exploit aujourd’hui, à Bangkok : il remporte son premier titre depuis Nice, en 2010, et seule­ment le deuxième en cinq ans ; il inflige une véri­table correc­tion à Gilles Simon, 19ème joueur mondial, 6–2 6–1 ; enfin, il bat ce dernier en finale d’un tournoi – jusqu’ici, Simon avait gagné rien moins que 10 des 12 finales qu’il a disputées.

A l’aube de cet affron­te­ment, Gasquet partait avec des chances miti­gées : certes, face à son compa­triote, il béné­fi­ciait d’un « head‐to‐head » extrê­me­ment positif, avec cinq succès en cinq confron­ta­tions ; mais Gilou avait pour lui un réalisme incroyable au moment de conclure pour s’of­frir un trophée. Face à Gasquet, déjà battu 10 fois en finale de tournoi, les 85% de réus­site de Mister Simon avaient de quoi faire peur.

Mais, à l’in­verse d’une semaine parti­cu­liè­re­ment inégale, Richard a fait preuve d’une constance éton­nante tout au long de la rencontre. 75% des points inscrits sur son service, cinq breaks réussis en huit occa­sions et 58% des points remportés en retour de service. Le verdict est sans appel : Gilles Simon n’a pas existé, infé­rieur dans tous les compar­ti­ments du jeu. 6–2 6–1, en 1h08, c’est la finale la plus réussie de Gasquet depuis son premier titre, en 2005, à Nottingham.

Et une conclu­sion idéale ! Après une semaine où il est passé tout près de la défaite face à Jarkko Nieminen, 3–6 7–5 6–2, et face à Grigor Dimitrov, 5–7 7–5 6–4, il a montré de belles qualités mentales et une capa­cité à s’isoler de l’enjeu. C’est un titre gagné au para­doxal alliage de la hargne et de la séré­nité. En quelques mots, une excel­lente surprise qui le lance idéa­le­ment vers une fin de saison aux belles promesses !