David Ferrer pédale dans la semoule. De retour chez lui après son forfait à Monte‐Carlo, il cale au premier tour. L’Espagnol s’incline 7–5 3–6 6–1 contre Dmitry Tursunov, 66ème joueur mondial. Une réelle contre performance face à un joueur issu des qualifications, qui n’a remporté qu’un match sur terre depuis 2008 !
C’était le tournoi qui lui aurait permis de se rassurer avant Roland Garros, Ferrer manque le coche. Plus que la défaite, le joueur déplore le gros manque de sensation : « Je n’avais pas ce grain de folie. Mes coups n’avaient aucuns impact. J’avais des sensations étranges, autant mentales que tennistiques. » Le joueur s’exprime face à la presse pour la première fois du tournoi. Son visage est fermé, ses expressions parlent pour lui.
L’Espagnol reprend du poil de la bête dans le deuxième set, qu’il remporte. On aurait pu penser qu’il relèverait après ça mais il baisse totalement les bras : « J’ai lâché trop rapidement dans le troisième set. Tursunov a été meilleur, il a tapé plus fort. Je n’ai pas été compétitif. C’est probablement le pire match que j’ai joué ces dernières années. Je dois l’oublier, me remettre au travail pour retrouver de bonnes sensations et préparer le prochain tournoi. »
Âgé de 31 ans, il est tristement conscient que ses chances de triompher en terre catalane s’amoindrissent d’année en année, lui qui a échoué quatre fois en finale : « Chaque année il me sera plus dur de gagner ce tournoi que j’aime tant. »
Dans l’optique de Roland Garros, le numéro 4 mondial doit élever son niveau de jeu si il veut réaliser une performance comme celle de l’année dernière : « Celui qui veut gagner Roland Garros doit battre tout le monde. Il doit battre les meilleurs. Autant au premier tour, qu’en quarts ou même en finale. »
Publié le mercredi 24 avril 2013 à 19:00