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Paire, le retour de flamme !

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Et c’est un retour gagnant pour Benoît Paire ! Absent depuis l’Open d’Autralie, le Français a certes eu besoin de trois set et 1h40 de jeu pour venir à bout de Albert Montanes mais l’es­sen­tiel est là pour la confiance : une victoire 6–4 5–7 6–4 qui le propulse en quarts de finale contre un autre espa­gnol encore plus dange­reux sur terre : Guillermo Garcia Lopez.

Il n’est jamais aisé de devoir gérer un retour effectué plusieurs mois après son dernier match de haut niveau. Il faut d’abord se réha­bi­tuer aux gestes les plus simples, et, dans le cas de Benoît, retrouver des sensa­tions dans les courses. On veut se remettre dans le rythme à l’en­traî­ne­ment, mais ce dernier n’aura jamais l’in­ten­sité d’un match et ses aléas. En somme, aussi talen­tueux que l’on puisse être, il faut savoir s’ac­cro­cher, faire profil bas et accepter ce temps d’adap­ta­tion. Paire a plutôt bien géré cet aspect‐là cet après‐midi à Casablanca.

Contre Albert Montanes, un vieux bris­card amou­reux de la terre qui n’a pas laissé beau­coup de chance à Kenny De Schepper au tour précé­dent, il fallait tenter de raccourcir un maximum les échanges pour ne pas rentrer dans sa filière favo­rite qui aurait pu trop l’épuiser. Aussi, Benoît s’est‐il appliqué a jouer de ses armes comme le service (13 aces claqués/75 % de points pris derrière ses premières balles) et à ne pas s’im­poser une charge trop lourde. La durée de 1h40 de match pour une rencontre en trois sets témoigne bien de cet aspect‐là.

Malgré les diffi­cultés rencon­trées à l’en­traî­ne­ment, le Français a su faire fi de toute douleur et fatigue pour fran­chir ce tour. Pas éton­nant au final de le retrouver en quarts où un autre espa­gnol, Guillermo Garcia‐Lopez, s’ap­prête à lui faire endurer mille autres souf­frances. Mais ça, on se dit que Benoît s’y est préparé… N’est‐ce pas ?

  • La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, dispo­nible ici !