Andy Murray ne lâche rien. Il est un exemple de pugnacité. Même si on lui avait prédit l’enfer face à Zverev, nous les premiers, l’Ecossais a su faire déjouer son adversaire et nos pronostics.
Comment ? Tout simplement déjà en mettant une très grosse pression sur les deuxième balles de Zverev en rentrant dans le court. Si cela n’a pas toujours bien fonctionné, sur la durée du match, cela lui a permis d’avoir un vrai ascendant psychologique.
A l’issue de son succès acquis aussi grâce à la faiblesse de son duettiste, Andy a eu une analyse très juste de la situation : « Je ne pense pas que l’un ou l’autre de nous ait particulièrement bien joué surtout en fin de match. C’était peut‐être prévisible puisque nous n’avons joué aucun match pendant une si longue période. C’est vrai qu’il n’a pas si bien servi à la fin, ce qui m’a évidemment aidé, mais je me suis aussi bien battu » a expliqué Andy.
Un Andy qui est toujours aussi heureux d’être présent à New‐York et de pouvoir donner le maximum sur un court après tout ce qu’il a vécu : « Lors de mes sets d’entraînement avant le tournoi, je me faisais battre par tout le monde. C’était aussi le cas en Grande‐Bretagne. Il y avait de quoi s’inquiéter. Mais au final, je comprends que l’entraînement n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte, c’est ce que tu fais en match. J’ai confiance en mon instinct de compétiteur, c’est une de mes grandes forces. Je ne l’ai pas encore perdu. Quand il aura disparu, ce sera sans doute le moment d’arrêter »
Publié le mardi 25 août 2020 à 09:20