Ferrer‐Paire : 2–0

David Ferrer et Benoît Paire, c’est l’af­fiche qui inté­res­sera les Français, cet après‐midi. Pourquoi ? Parce que David Ferrer est en grande forme, actuel­le­ment. Demi‐finaliste à Roland Garros, il a parfai­te­ment géré la tran­si­tion terre‐herbe. A Den Bosch, l’Espagnol enchaîne les jeux et les sets comme on enfile des perles, en un cres­cendo effrayant… 6–4 6–4 face au Canadien Duclos ; 6–3 6–1 face à Leo Mayer ; 6–0 6–1 face à Igor Sijsling. Extrêmement solide et agressif du fond de court, il aura une oppo­si­tion inté­res­sante, en la personne de Benoît Paire. Le Français semble avoir passé un cap depuis quelques semaines. Classé au‐delà de la 100^ème place mondiale en avril, il pointe au 60^ème rang ce lundi. Pas de grosses, grosses perf’ cette semaine, mais une constance qu’il trouve peu à peu. David Ferrer, il l’a déjà joué deux fois : à Roland, évidem­ment, il y a trois semaines pour une défaite sèche, 6–3, 6–3, 6–2 ; mais Wim’ égale­ment, l’année dernière, pour un échec moins marquant, 6–4, 6–4, 6–4. Cet après‐midi, la lutte va être compli­quée, c’est sûr. Mais Benoît et son jeu un peu fantasque vont avoir l’oc­ca­sion de se mettre à l’épreuve d’un des meilleurs joueurs du monde. Et, comme dirait l’autre, c’est en jouant les meilleurs qu’on progresse.

Publié le vendredi 22 juin 2012 à 14:11