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Federer, c’est fort !

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Roger Federer se qualifie pour la finale du Masters, à Londres. En demi‐finale, le Suisse écarte Andy Murray 7–6(5) 6–2, en 1h33 de jeu.

Et de huit ! Roger Federer s’est qualifié pour la huitième finale de sa carrière, au Masters. Impressionnant. Tout comme sa perfor­mance, aujourd’hui, face à Andy Murray, en demie. Après un début de match moyen, le Suisse en entré de plein pied dans la rencontre. Mais il lui aura fallu attendre quelques jeux. Huit pour être exact – c’est le chiffre du jour. En effet, après avoir concédé sa mise en jeu dans l’en­tame de match, Federer recolle au score à quatre partout. C’est alors que le match s’anime. Le Suisse fait preuve de réalisme, mais sait surtout faire la diffé­rence au bon moment avec le coup qu’il faut. Résultat : voilà les deux joueurs embar­qués dans un tie‐break de tous les dangers. Mais le numéro deux mondial est au‐dessus et conclut ce premier set. La suite n’est alors qu’une forma­lité, Roger surfant sur cette bonne dyna­mique, tandis que Murray se délite peu à peu. 1h33 après l’ou­ver­ture des débats, Federer fusille son vis‐à‐vis, 7–6(5) 6–2. Une perfor­mance de haut vol du Suisse, qui a retrouvé ses plus belles couleurs durant un set et demi, bien aidé par un Ecossais dépassé, puis abattu.

C’est, dans l’en­semble, un match très bien maîtriser de Roger Federer, qui a fait preuve d’un beau réalisme, tout en sortant les coups qu’il fallait aux bons moments. Malgré un médiocre pour­cen­tage de premières balles – 54% -, il a remporté 75% des points joués sur sa mise en jeu. Et n’a concédé qu’une seule fois son service. Murray, de son côté, n’a passé que 47% de premières, trop faible à ce niveau. D’autant plus domma­geable que ses deuxièmes n’ont pas été à la hauteur, avec seule­ment 43% des points inscrits derrière. Au final, le Suisse s’im­pose une troi­sième fois en 2012 face à l’Ecossais. Et le rattrape au jeu des confron­ta­tions directes, avec neuf succès, contre dix pour Andy. Une belle leçon d’ex­pé­rience et de jeu au sens strict.

En finale, Roger défiera son succes­seur à la place de numéro un mondial, Novak Djokovic. Une toute autre affaire, même s’il a remporté leurs deux dernières rencontres. Le Serbe, malgré quelques soucis ces derniers temps – problèmes de santé de son père qui l’au­raient perturbé -, a gagné tous ses matches dans ce Masters 2012. Dont une demi‐finale loin d’être évidente face à Juan Martin Del Potro. Mais l’enjeu en vaut la peine : Federer pour­rait remporter son septième trophée dans le tournoi des Maîtres, son septième titre, égale­ment, cette saison. Pensez donc… Sept titres, ce serait un de moins qu’en 2007, lors­qu’il avait réalisé un Petit Chelem. Comme quoi, il est encore possible de faire de très grandes choses la tren­taine passée. 

C’est loin d’être fait. Mais que les fans se rassurent : Federer n’a perdu qu’une fois en sept finales jouées au Masters. C’était en 2005 face à David Nalbandian. Une éter­nité. Ce tournoi, c’est le sien.

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