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Malgré un petit couac, Djokovic frappe fort d’en­trée à Turin après une énorme bataille face à Rune

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Une semaine jour pour jour après son sacre à Paris, Novak Djokovic a pour­suivi sur sa lancée ce dimanche soir à l’oc­ca­sion de son entrée en lice sur le Masters de Turin. Opposé à Holger Rune contre qui il s’était déjà incliné à deux reprises, le Serbe s’est imposé après une rencontre serrée et de très haut niveau. 

Quelques heures après la victoire inau­gu­rale du local Jannik Sinner face à Stefanos Tsitsipas dans ce groupe vert, c’était donc au tour du numéro 1 mondial de faire ses débuts sur ce tournoi des maîtres, tournoi qu’il connaît comme sa poche pour l’avoir remporté à six reprises en 16 participations.

En face, le Danois, qualifié pour la première fois de sa carrière pour ces finales ATP, ne semblait pas plus impres­sionné que cela et réali­sait même le premier break du match grâce à une approche très agres­sive. Break immé­dia­te­ment récu­péré par Nole qui déci­dait de serrer le jeu. C’est donc un jeu décisif qui allait dépar­tager les deux hommes, et à ce petit jeu‐là, diffi­cile de trouver meilleur que Djokovic, vain­queur ici de son 29e tie‐break sur 35 disputés cette saison. Ahurissant.

Scénario quasi­ment simi­laire dans le deuxième set où le nouveau protégé de Boris Becker brea­kait rapi­de­ment avant de le rendre dans la foulée. Et comme dans la première manche, l’issue se diri­geait vers un nouveau jeu décisif cette fois tota­le­ment raté par le Serbe qui se lais­sait embar­quer dans un ultime set de tous les dangers. 

Mais deux raquettes brisées plus tard et grâce à son immense expé­rience et une condi­tion physique toujours aussi impres­sion­nante à 36 ans, il réus­sis­sait fina­le­ment à faire craquer son adver­saire qui, lui, semblait vrai­ment marqué physi­que­ment sur cette fin de rencontre, et ce n’est pas la première fois.

Une nouvelle fois, Novak Djokovic s’im­pose malgré une très belle résis­tance de la part d’Holger Rune et démarre idéa­le­ment son Masters avec cette 18e victoire de rang : 7–6(4), 6–7(1), 6–3, après 3 heures de jeu. 

Toujours invaincu depuis la finale de Wimbledon, le numéro 1 mondial, désor­mais assuré grâce à cette victoire de terminer l’année à cette posi­tion pour la huitième fois de sa carrière, retrou­vera Sinner ce mardi pour un match au sommet devant des fans italiens certai­ne­ment déchaînés. Ça promet !