Victoire pour Andy Murray, à l’occasion du tout premier match des Masters de Londres 2012. L’Ecossais domine Tomas Berdych, 3–6 6–3 6–4, en 2h16. Et prend, par la même occasion, la tête du Groupe A.
« Je me sens peut‐être un peu plus serein cette année que les précédentes, car j’ai réussi à remporter l’US Open. Mais il va y avoir de la pression pour que je joue bien ici. » La pression, il y en a toujours lorsqu’on joue à domicile, devant ses fans. Encore plus pour Andy Murray, finaliste à Londres à l’occasion de Wimbledon, vainqueur au même endroit pour les Jeux Olympiques, et qui revient auréolé de gloire, cette semaine, dans la capitale britannique, ceint de quelque américaine couronne. Andy ne peut pas être attendu au Royaume Uni comme il le serait ailleurs.
Pour son entrée en lice dans ce Masters 2012, un beau défi s’offrait à lui : Tomas Berdych. Le Tchèque réussit une bonne fin de saison, après une période de disette estivale. Titré à Stockholm et demi‐finaliste à Shanghai, il avait pris, un peu plus tôt, le dessus sur Roger Federer, alors numéro un mondial, à Flushing Meadows. Mais, surtout, face à l’ami Andy, Berdych et son tennis d’attaque se sont régulièrement montrés en réussite : en deux sets gagnants, sur dur, il menait par trois victoires à une. La pression, l’adversaire… Autant d’éléments potentiellement dangereux pour Andy Murray.
Et le premier set est venu pour le confirmer. Tomas Berdych sauve sept balles de break et concrétise l’une des deux qu’il se procure. Résultat : il s’envole au score et empoche 6–3 l’incipit de ce match. Mais n’est pas numéro trois mondial, dans le contexte concurrentiel actuel, qui veut. Murray trouve peu à peu son rythme. Et inverse le scénario dans la deuxième manche. Solide en défense et au service, il se paie le seul break du set et égalise, 6–3. Bien servi par un bel opportunisme en début de dernière manche et surfant sur le même élan, il conclut la rencontre, serein, 3–6 6–3 6–4, en 2h16. Au final, sa prestation, médiocre par moments, constitue un ensemble correct. Un ensemble qui lui permet de prendre la tête du Groupe A.
La pression semble déjà présente sur les épaules de Tomas Berdych. Lorsque le Tchèque affrontera Novak Djokovic, la défaite fera forcément office de sanction quasi‐définitive. Andy Murray, de son côté, peut aborder tranquillement la suite de la compétition. Pas à un mal dans ce système de phases de poule, qui peut rapidement tourner à l’improbable arithmétique, avec le stress que cela comporte…
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Publié le lundi 5 novembre 2012 à 18:12