Vainqueur 6–3, 3–6, 6–2 de Juan Martin Del Potro en ouverture du Masters, Andy Murray est revenu en conférence de presse sur sa performance. Dans un match inégal, l’Écossais a su faire fonctionner ses méninges pour s’en sortir malgré la pression de son adversaire argentin. Le numéro 4 mondial était satisfait de son jeu, et de la manière dont il a conduit son match.
Comment jugez‐vous votre performance ?
J’ai vraiment bien commencé, c’était important. Juan Martin et moi nous n’étions pas joués depuis Montréal. Je m’attendais à une bonne bagarre. Il a eu du mal au début. Je suis content d’être passé.
Del Potro est revenu, en gagnant six jeux sur sept à partir de 5–0. Vous avez baissé un peu ?
Oui, c’était délicat. Ca arrive parfois contre les meilleurs joueurs. Il a eu des balles de jeu à chaque fois, il avait des opportunités. Je suis satisfait d’avoir pu reprendre le dessus dans la troisième manche, parce qu’il jouait bien.
Si vous comparez à celle du Queen’s et de Wimbledon, comment était l’atmosphère ?
C’était vraiment bien. C’est différent évidemment. Vous ne voyez pas le public puisqu’il est plongé dans le noir, mais vous les entendez. Il n’y a pas énormément d’échange avec les supporters, mais l’atmosphère était bien.
Le tournoi se joue au format de Round Robin. C’est capital de gagner le premier match ?
Ça aide énormément. Mais il reste deux matchs à gagner pour vous donner le maximum de chance. Je peux gagner deux matchs et ne pas me qualifier. Je vais essayer de gagner le prochain match également, pour me mettre en bonne position.
Votre revers a été l’élément majeur de votre victoire aujourd’hui ?
Je suis content de pas mal d’aspects de mon jeu. Avec son grand coup droit, il peut faire beaucoup de coups gagnants, mais il peut rater aussi. Et de la fin du premier set au début du troisième, il n’a pas beaucoup raté. J’ai réussi à me maintenir à flot avec mon slice et en jouant mon revers le long de la ligne. Cela l’a mis un peu hors de position.
Ce coup droit de Del Potro, c’est un peu comme être sous l’orage ?
Ce n’est pas uniquement lui. Contre Roger, Rafa ou Novak vous vivez la même situation quand ils jouent bien. Roddick également, quand il sert de manière incroyable, vous pouvez attendre un set et demi avant d’avoir une occasion. Vous savez que Del Potro a un grand service, il joue long, il tape fort. Vous devez trouver une façon de vous en sortir. Tactiquement, j’ai toujours été plutôt bon. Alors j’ai trouvé la solution aujourd’hui.
Que pensez‐vous des autres matchs qui vous attendent dans le groupe ?
Ils seront tous difficiles. Et puis il y a aussi Soderling de l’autre côté qui est l’un des meilleurs joueurs du monde en indoor. Il y a Rafa aussi. Davydenko, Djokovic ont joué la finale l’année dernière à Shanghai. En indoor, Davydenko est très performant, Djokovic a beaucoup de confiance, il a gagné trois de ses quatre tournois depuis l’US Open. Verdasco reste très dangereux. Roger devra bien jouer ce soir.
On vous a vu sur le toit de l’O2 Arena pour une séance photo, comment était‐ce ?
C’était sympa. Il faisait très froid à la fin, il y avait beaucoup de vent. Mais c’était bien, on a de belles vues de là‐haut.
Être au sommet, c’est une sorte de symbole de votre ambition dans le tennis ?
Non, je ne pense pas. Mais j’aimerais être numéro 1 mondial, je pense, comme tous les autres joueurs.
Avez‐vous une préférence sur votre prochain adversaire, Federer ou Verdasco ?
Non, ça m’est égal. Vous essayer de regarder sans vous soucier de l’identité de votre adversaire. Je jouerai probablement le soir. Il y aura une bonne ambiance à nouveau.
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le dimanche 22 novembre 2009 à 19:46