455e à l’ATP et bénéficiaire d’un classement protégé suite à une année 2018 marquée par les blessures, Cedrik‐Marcel Stebe est en finale à Gstaad.
Hanche, dos, pubis, poignet… Rien n’a été épargné à l’Allemand, pourtant 82e joueur mondial fin 2017. De retour à la compétition à Marrakech en avril, il a remporté son premier match de l’année sur le circuit principal cette semaine à Gstaad face à Corentin Moutet (6−4, 6–4). Une victoire synonyme de déclic pour le joueur de 28 ans, vainqueur de Jiri Vesely, Thomas Fabbiano et de Joao Sousa, 49e à l’ATP, pour se hisser jusqu’à la première finale de sa carrière. Le principal intéressé a encore du mal à y croire (propos relayés par l’ATP) :« C’est irréel, honnêtement. Je suis venu pour essayer de gagner un match, peut‐être. Je n’ai jamais pensé pouvoir aller si loin dans ce tournoi, d’autant plus qu’il se joue en altitude. » Cedrik‐Marcel Stebe est également revenu sur l’année 2018, période la plus difficile de sa carrière :« C’était dur, comme si quelqu’un avait une poupée vaudou contre moi. À chaque fois que j’étais proche d’un retour, autre chose arrivait et je devais subir une nouvelle opération. C’était comme si une force étrange ne voulait plus que je joue au tennis. Cependant, j’ai continué à essayer jusqu’à retrouver un bon tennis. J’ai juste essayé de trouver d’autres choses sur lesquelles me concentrer, voir des amis. J’ai essayé de ne pas pensé du tout au tennis, je ne regardais pas les résultats car cela m’aurait rendu fou. » Il tentera ce dimanche de franchir la dernière marche qui le sépare du trophée, qui n’est autre qu’Albert Ramos‐Vinolas, 85e joueur mondial.
Publié le dimanche 28 juillet 2019 à 11:14