A 29 ans, Nikoloz Basilashvili réalise sans aucun doute la meilleure semaine de sa carrière. Avant celle‐ci, il n’avait jamais dépassé les 8es de finale dans un Masters 1000. Il a déjoué tous les pronostics pour se retrouver en finale contre Cameron Norrie. Même s’il a déjà gagné des gros tournois, notamment des ATP 500, il se rappelle plus que jamais toutes les difficultés traversées pour atteindre ce niveau.
« Je suis heureux de pouvoir réaliser quelque chose comme ça, surtout en venant d’un tout petit pays comme la Géorgie. J’ai fait mon chemin. J’ai passé vécu des moments vraiment difficiles pour arriver ici, donc cela signifie beaucoup. Je savais que je ne jouerais jamais dès mon jeune âge un très bon tennis parce que j’avais besoin de d’obtenir cette expérience. Je n’ai jamais eu d’aide. Je n’ai eu aucun soutien de mon pays parce qu’évidemment le tennis n’est pas populaire. En plus du côté financier, je n’ai jamais eu de sponsor. Je savais que je devais passer ces routes pour vivre ce genre de moments », a confié le Géorgien après sa victoire contre Taylor Fritz (7–6(5), 6–3).
Publié le dimanche 17 octobre 2021 à 09:13