Benjamin Bonzi n’a pas à rougir.
Auteur d’un début de saison très intéressant, le Français s’est incliné cette nuit face au 10e joueur mondial, Jannik Sinner, après une sacrée bataille de 2h40 de jeu (6–7(5), 6–3, 4–6). Passé à rien d’une première qualification en Masters 1000, le 62e mondial était forcément déçu après la rencontre.
« On va attendre quelques heures avant de voir le positif, là c’est dur. Je pense que je fais le match qu’il faut. Tennistiquement, c’était là. Le plan de jeu était bon, ça l’a plutôt bien gêné. Il ne manque pas grand‐chose, mais le scénario me fait mal. J’ai l’impression que ses balles étaient un peu plus aimantées par la « trace blanche » que les miennes. Je m’accroche tout le match, je fais le « taf. Je reste sur le cap qu’on a fixé, je me bats, j’essaie de le percuter, j’arrive à revenir. Il a été solide, il m’a sorti des très grosses frappes et il a super bien servi. Moi j’ai été un peu plus dans le dur au service (52 % de premières balles). Il m’a peut‐être manqué 7–8 % de premières balles pour avoir quelques points plus faciles par moments. »
Publié le mardi 15 mars 2022 à 13:22