Parti à 100km/h dans ce premier set avec le break en poche, posant son jeu et son coup droit « federien » Dimitrov plutôt impressionnant se dirigeait tout droit vers l’idée de remporter la manche. Djokovic restait lui impassible tout en réalisant au fil des jeux ses réglages après un début plutôt indigne de son rang. Le Bulgare tenait quand même le cap, menait 5 à 4, servir à suivre, bref le scénario idéal.
Et là, le génie en devenir retombait dans ses travers avec un jeu horrible commettant quatre double fautes, rien que ça. Djokovic n’en demandait pas autant, recollait au score et enfonçait le clou dans le tie‐break (7−4).
Dès le début du second set, Nole prenait l’ascendant, pour dérouler tranquillement son jeu en étant face à un joueur qui avait depuis longtemps abdiqué mentalement. Si l’on devait résumer le match, on dirait que le numéro 1 est le numéro 1, et que Dimitrov a du talent, mais encore beaucoup de travail à accomplir avant de titiller les meilleurs.
Au final, le score 7–6, 6–1 résume parfaitement les hauts et les bas que nous a proposés Gregor, alors que Novak sait toujours serrer le jeu quand il le faut et ce même s’il n’est pas au sommet de son art depuis le début du tournoi. En somme la dure réalité d’un numéro 1, c’est à dire de l’emporter même quand son niveau de jeu n’est pas au top.
Publié le mercredi 13 mars 2013 à 00:37