Auréolé de son 100ème titre, Roger Federer est arrivé en héros en Californie. Il a répondu à la presse avec le flegme qu’on lui connait.
Sur l’idée qu’il est parfait
« Le problème, c’est que les gens présentent les superstars du sport comme des Superman, comme si nous étions des sur‐hommes. Je ne me vois pas comme ça, la perfection n’existe pas, tout le monde a ses défauts, moi aussi. Etre parfait n’existe pas. Tout le monde a ses défauts. Ensuite, vous nous rencontrez et vous rendez compte que l’on est aussi des gens normaux. Tout le monde a ses défauts. Moi aussi. Si je peux rendre le jeu plus populaire, cela me va, c’est génial.»
Sur les 100 titres
« Je n’ai jamais cru que c’était quelque chose que je pourrais faire, j’ai seulement commencé à y penser lors des deux derniers mois quand je suis arrivé à 96 ou 97 victoires », a assuré le joueur aux vingt titres du Grand Chelem.
C’est bien d’y être parvenu à la première tentative dans une finale, plutôt qu’on entende à chaque tournoi Est‐ce qu’il va y arriver cette fois ? .Tout le monde en aurait eu marre, les autres joueurs en particulier il reste que chaque titre a une saveur particulière. Certains sont plus importants que d’autres, plus beaux que d’autres, mais ils sont tous spéciaux »
Sur sa capacité à avoir été blessé très rarement
« Le plus important pour tout athlète est de comprendre son propre corps », a‑t‐il ajouté. « Qu’est‐ce que la douleur et quelle est la douleur d’une blessure ? Qu’est‐ce qui pourrait causer une blessure ? Être capable de jouer à travers autant de fois va arriver. Parfois, être malade aussi. Mais aussi savoir quand arrêter et faire une pause. À la fin de la journée, vous avez besoin de personnes intelligentes autour de vous qui vous informent de cette manière. Et vous devez adhérer à cette idée. »
Publié le jeudi 7 mars 2019 à 13:48