Les USA ont toujours connu de grands joueurs, mais depuis quelques années, la manne semble s’être tarie. Andy Roddick est plus proche de la fin. Quant à Mardy Fish, pour l’instant numéro huit mondial, il est tellement inconstant qu’il ne risque pas de s’éterniser dans le top 10. Le meilleur espoir du tennis américain semble alors reposer sur les épaules du géant John Isner. L’actuel numéro 11 mondial, le deuxième plus grand joueur du circuit (2m06), mais sans doute le plus lourd (111 kg), serveur, gros cogneur, mais aussi capable de finesse, n’a peut être pas fini de nous surprendre. Depuis son méga marathon de 11 heures et cinq minutes contre Nicolas Mahut en 2010, lors du premier tour de Wimbledon, il impressionne, fait peur. Et certains n’hésitent plus à parier sur lui pour les victoires en tournois. Ce soir, l’Américain rencontre Gilles Simon qui s’est défait, la nuit dernière d’un autre Yankee, Ryan Harrison. Contre « Gilou », Isner mène une victoire à zéro, c’était lors de l’US Open 2011, 7–6(2), 3–6, 7–6(2), 7–6(4). Va‐t‐il se qualifier pour une nouvelle demi‐finale en Master 1000 après celle perdue contre Jo‐Wilfried Tsonga à Bercy en novembre dernier ? D’autant plus qu’il jouera demain la demi‐finale du double avec son compatriote Sam Querrey. Alors voilà, John Isner, se bat sur tous les tableaux et en plus il a comme mission implicite de redonner au tennis US quelques lettres de noblesse. Cela vous semble‐t‐il trop ardu pour ce grand gaillard ?
La raquette de John Isner, ici !
Publié le jeudi 15 mars 2012 à 18:53