Gilles Moretton, directeur du Grand Prix de Tennis de Lyon a dressé le bilan de la 23ème édition du tournoi. Extraits.
On cherche tous les ans à donner une atmosphère particulière à ce tournoi. L’objectif est d’allier professionnalisme, convivialité et simplicité. L’accueil est pour nous primordial, que ce soit celui des joueurs, des spectateurs ou des entreprises. Si nous étions plus « gros », nous aurions plus de contraintes.
L’édition 2009 : Cette édition est un succès. Quasiment 56000 personnes sont venues assister aux matches tout au long de la semaine, c’est identique à l’année dernière. Le public ici est exceptionnel, les gens reviennent tous les ans, ce sont des connaisseurs qui aiment et respectent les joueurs. Ce tournoi a une image de marque et même si la crise économique nous a touchés, comme beaucoup de monde, nous sommes en très bonne santé. Les rumeurs comme quoi le tournoi serait en déclin sont fausses. D’ailleurs je peux vous confirmer qu’il aura bien lieu l’année prochaine, dans cette même ville de Lyon.
Les regrets : Si j’ai des regrets, ils concernent le système de classement actuel de l’ATP. Il incite les joueurs à disputer moins de tournois 250, c’est pourquoi nous sommes actuellement en négociation pour modifier cela au niveau de l’ATP. Je suis optimiste. Néanmoins, nous avons laissé passer l’opportunité de devenir un ATP 500 il y a 2–3 ans notamment parce que nous n’avions pas une assez belle salle. C’était Valence, qui sortait de nulle part, qui avait finalement été sélectionné. Aujourd’hui, Lyon est à sa place. Peut‐être qu’un jour on pourra faire venir un Nadal mais il ne faut décemment pas espérer avoir plus de 2 ou 3 joueurs du Top 10 dans le tableau. Si j’avais l’opportunité d’organiser un Grand Chelem à Lyon, je le ferais mais ce n’est malheureusement pas possible ! (Rires). N’oublions tout de même pas qu’en France nous sommes extrêmement bien dotés avec un Grand Chelem, 2 Master 1000 et 3 ATP 250.
Publié le dimanche 1 novembre 2009 à 16:06