Richard Gasquet, Gaël Monfils et Jo‐Wilfried Tsonga se sont tous trois brillamment qualifiés pour les huitièmes de finale cet après‐midi à Madrid. Retour sur la journée de ces trois Tricolores !
Richard Gasquet, ou l’art d’enchaîner
Mardi, Richard Gasquet avait eu besoin de 2h43 pour éliminer, au bout du combat, un brilliant Thomaz Bellucci. Aujourd’hui face à Viktor Troicki, l’une des clés était donc la récupération. « C’est sûr qu’il va falloir se remettre, mais je suis plus fort physiquement que lorsque j’étais dans le Top 10 » avait prévenu Gasquet. Il l’a confirmé ce mercredi dans l’intimité d’un court annexe à Madrid. Impérial sur son service, le Français n’a pas eu la moindre balle de break à sauver, ne perdant même que 9 petits points sur son engagement. Opportuniste, il a saisi ses occasions, breakant une fois par set pour l’emporter en 1h26, 7–5 6–3. Du travail bien fait, en somme. « C’est toujours aussi glissant mais je suis content parce que j’ai bien joué » explique Gasquet sur RMC à sa sortie du court. « J’ai tout simplement été un peu meilleur que lui. » Au prochain tour, les choses vont certainement se compliquer pour le protégé de Riccardo Piatti. Car il faudra battre Raonic ou Federer pour accéder aux quarts de finale.
Gaël Monfils à l’économie
Autant il avait dû puiser la veille face à Philipp Kohlschreiber, autant son match d’aujourd’hui ressemblait plutôt à une promenade de santé. Car après 39 minutes de jeu face à Igor Andreev, et alors qu’il menait 6–3 1–0, Gaël Monfils a bénéficié de l’abandon de son adversaire, touché à l’épaule. « Je ne sais pas si c’est le scénario idéal, mais je prends » avoue Monfils en conférence de presse. Il est vrai qu’un match un plus long et plus disputé aurait permis au Français de trouver un peu plus de repères, lui qui revient à la compétition après six semaines d’arrêt. Mais qu’importe, Gaël se sent prêt à défier Tomas Berdych en huitièmes de finale. Il a même déjà un petit plan tactique en tête. « Berdych est un très bon joueur, qui est dur à manœuvrer » explique‐t‐il à Orange Sport TV. « Mais vu la surface assez glissante, l’objectif va être de le faire pas mal bouger ! (Sourire) »
Jo‐Wilfried Tsonga en patron
Un mois après la défaite en quarts de finale de Coupe Davis face aux Etats‐Unis, Jo‐Wilfried Tsonga retrouvait le jeune Américain Ryan Harrison pour son entrée en lice à Madrid. Et comme à Monaco, où il avait déjà battu cet espoir du tennis mondial, le numéro 1 français s’est imposé en patron, à l’expérience. Plus solide du fond de court, plus costaud dans la tête, Tsonga l’emporte en deux sets, 6–2 7–6[4] et 1h21 de jeu. Bref un petit tour de chauffe avant de retrouver le fantasque Ukrainien Alexandr Dolgopolov en huitièmes de finale. « C’est un joueur dangereux, qui a un bon coup d’oeil. Il m’a déjà battu deux fois, il faudra être méfiant » prévient Tsonga sur Orange Sport. Un joueur dont il faut se méfier certes, mais qui reste tout à fait dans les cordes de Jo.
Rendez‐vous demain pour la suite de leurs aventures !
La raquette de Gaël Monfils, ici !
Publié le mercredi 9 mai 2012 à 22:34