« Il essaye souvent de pourrir le match en parlant à l’arbitre, aux spectateurs ou en tentant même parfois de perturber un peu son adversaire », déclarait récemment Jo‐Wilfried Tsonga au sujet de Fabio Fognini. S’il ne l’avait affronté (et battu) qu’une seule fois, en 2020 à Rome, Ugo Humbert connaissait le personnage avant sa large victoire (6−0, 6–2) en demies à Metz contre l’Italien.
« J’ai été agressif mais sans faire n’importe quoi. C’est ce que je fais depuis un moment, prendre tôt, m’engager, jouer des zones sûres. J’ai essayé de lui faire mal dès les premiers coups. C’était vraiment un bon match. Je suis resté concentré du début à la fin. J’étais moins tendu que la veille (face à Harold Mayot). Je me sentais plus libéré, j’ai pris l’énergie du public, je me suis dit que c’était une chance de jouer une demi‐finale ici dans un tournoi qui me tient à coeur et j’ai changé d’état d’esprit. Fabio, on le connaît. J’avais dit à Jérémy (Chardy, son coach) : ‘Je ne le regarde pas, je ne prête pas attention à son attitude, à ce qu’il peut dire’. Au final je suis resté focus et je n’ai pas senti qu’il avait l’emprise sur moi à aucun moment du match », a expliqué le numéro 1 français dans des propos rapportés par L’Equipe.
En finale du Moselle Open ce samedi, Humbert jouera contre le 63e mondial Alexander Shevchenko pour un quatrième titre en carrière et une place dans le top 20.
Publié le samedi 11 novembre 2023 à 11:41