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Haas balaie Simon

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Tommy Haas est en grande forme. Il s’im­pose très faci­le­ment 6–3 6–1 face à Gilles Simon, en 1h04. L’Allemand affron­tera David Ferrer pour une place en finale.

En vrac : Tommy Haas va disputer sa première demi‐finale en Masters 1000 depuis Bercy, en 2006, sa deuxième en 10 ans – il faut remonter à l’année 2002 et avant ; Tommy est égale­ment le premier Allemand à accéder aux demi‐finales du tournoi flori­dien ; il est assuré d’être 14ème mondial lundi, son meilleur clas­se­ment depuis 2008, voire 12ème en cas de finale.

Cette nuit, Haas s’est montré intrai­table sur son service, l’un de ses points forts. Marquant 78% des points dans ce secteur du jeu, effi­cace en première – 82% – comme en deuxième – 69% -, il n’a pas laissé une seule occa­sion de break à son adver­saire. Gilles Simon, on le sait, est un peu moins saignant dans ce domaine. Avec 46% de premières balles et, dans l’en­semble, seule­ment un point sur deux en sa faveur sur sa mise en jeu, il s’est forcé­ment mis en danger.

« Le premier break du match, à 4–3 (dans le premier set), a été décisif », analyse Tommy en confé­rence de presse. « C’était un long jeu. J’y ai joué quelques bons points quand il l’a fallu, ce dont je suis assez fier, et j’ai pu ensuite servir pour gagner le set. » Et oui, le premier de ses quatre breaks du match et, surtout, derrière, une deuxième manche en roue libre. « Je me suis senti plutôt à l’aise ensuite. Dans le deuxième set, j’ai bien saisi les occa­sions et surfé sur une bonne dyna­mique. J’ai joué encore une fois de la manière initia­le­ment désirée, en utili­sant ma variété de jeu. Et je l’ai plutôt bien fait ! »

Pour Gilou, c’est une semi‐déception. Il s’est offert un quart en Masters 1000 et conserve sa 13ème place mondiale. Evidemment, il y avait peut‐être un bon coup à jouer face à un gars moins bien classé – mais un gars qui sortait d’un succès sur un numéro un mondial -, mais n’en deman­dons pas trop. Haas, lui, peut conti­nuer à rêver, à bientôt 35 ans. L’ex‐numéro deux a parfai­te­ment géré ses émotions vécues face à Novak Djokovic, lors même qu’il n’était pas facile d’en­chaîner le jour suivant. Le voilà qui peut profiter d’un peu de repos avant de retrouver David Ferrer vendredi soir.