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Djokovic a eu chaud !

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Les suppor­ters de Novak Djokovic ont tremblé jusqu’au dernier point du match, mais le numéro un mondial est fina­le­ment parvenu à s’en sortir. Au terme d’un match plus que compliqué, le Serbe est venu à bout du Russe Mikhail Youzhny en trois manches, 4–6 6–1 6–4, et s’est qualifié pour le troi­sième tour du tournoi de Monte‐Carlo. Au prochain tour, il affron­tera le vain­queur du match qui oppose actuel­le­ment Ernest Gulbis à Juan Monaco.

C’est un Djokovic en manque de repères qui a fait son appa­ri­tion sur le court central du Monte‐Carlo Country Club aujourd’hui. Et pour cause, le Serbe dispu­tait seule­ment sont deuxième match sur terre battue de la saison –après un premier tour de Coupe Davis en février dernier‐. Mais surtout le tout premier depuis sa violente bles­sure à la cheville, contractée face à Sam Querrey en Coupe Davis. 

Ce manque de repères se traduit par un début de match catas­tro­phique. Rapidement mené 4–0 puis 5–2 dans la première manche, Nole doit batailler pour effacer un de ses deux breaks de retard, mais sa réac­tion est trop tardive. Il concède ce premier set 6–4. Plus entre­pre­nant dans la deuxième manche, le Serbe retrouve son tennis. Il prend enfin le jeu à son compte et n’hésite pas à monter au filet où il affiche une réus­site de 67. Logiquement, il recolle à une manche partout et s’empare du service de Youzhny dès l’entame de l’ultime manche. Mais le Russe n’a pas dit son dernier mot. Comme à ses plus grandes heures, Youzhny fait preuve de comba­ti­vité et pousse Novak dans ses retran­che­ments. En alter­nant les revers slicés et ceux frappés à plat, il trouve des angles incroyables et gêne Novak par la longueur de sa balle. De son côté, Djokovic appa­rait fébrile. Il commet des fautes inha­bi­tuelles, notam­ment en coup droit. Mais après un septième jeu éprou­vant, on sent que Youzhny est atteint physi­que­ment. Il concède son service à quatre jeux partout, et finit par s’incliner sur un quatrième ace de Djokovic. Un ace qui est loin de refléter la physio­nomie du match.

En effet, cette entrée en matière était loin d’être convain­cante pour le numéro un mondial. S’il n’a pas semblé souf­frir de la cheville aujourd’hui, Novak est tout de même apparu éton­ne­ment fatigué et fébrile. Il a commis pas moins de 38 fautes directes, pour 24 coups gagnants. Le service non plus n’était pas au rendez‐vous. Le Serbe a en effet affiché un ration de seule­ment 42% de premières balles dans la troi­sième manche. Une chose est sûre, le fina­liste de l’édi­tion 2012 devra mieux jouer pour se défaire d’Ernest Gulbis ou Juan Monaco au prochain tour.

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