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Djokovic… no stress !

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Novak Djokovic rentre en lice aujourd’hui au deuxième tour à Monte‐Carlo. Le Serbe affronte Mikhail Youzhny, 27ème mondial. Premier test pour Djoko.

Dimanche 7 avril. Boise. Un coup droit, un petit saut maladroit… Catastrophe : la cheville tourne. Difficile d’ou­blier ces images de Novak Djokovic, face à Sam Querrey, il y a deux semaines. Difficile d’ou­blier sa coura­geuse fin de match et sa victoire déci­sive. Difficile d’ou­blier, surtout, ses larmes à l’issue de la rencontre. Interrogé par un jour­na­liste, Djokovic s’ef­fondre : sa bles­sure l’in­quiète – c’est peu de le dire. Rapidement, néan­moins, les examens complé­men­taires lui permettent de rela­ti­viser. Sa cheville se remet bien. La semaine suivante, c’est le tournoi de la Principauté qui débute. Malgré les signes posi­tifs, le Serbe reste prudent : « Je ferai le maximum. Mais si je ne suis pas remis 100%, je n’irai pas sur le court. » Le doute est encore là. Novak repousse même sa déci­sion finale à la veille de sa première échéance contre le Russe Mikhail Youznhy. Mardi 16 avril, il est 14h40 quand l’info tombe : il sera sur le court.

Son adver­saire, Mikhail Youzhny, il l’a déjà rencontré plusieurs fois par le passé. Leurs derniers matches datent de 2010 : Novak avait gagné à Dubaï en finale ; Mikhail à Rotterdam en demie. Cependant, les deux joueurs n’ont jamais tapé la balle ensemble sur terre. Youzhny, sur la surface ocre, c’est un quart de finale à Roland Garros en 2010, une demi finale à Hambourg en 2011 et plusieurs quarts en ATP 250. Bien que ce ne soit pas sa surface préférée, le 27ème mondial semble y avoir quelques cartes à jouer. De son côté, Djoko, sur terre, c’est trois finales rien que l’année dernière. Et tout le reste qu’on ne vous présente plus…

Néanmoins, Djokovic aborde ce match sans pres­sion. D’une part, car on voit mal le Serbe se lancer dans la compé­ti­tion sans être sûr à 100% de sa cheville. D’autre part, car, même si Novak est éliminé avant la finale, cela n’au­rait aucune inci­dence sur le clas­se­ment. Il perdrait en effet 600 points – bien peu de choses, au vu de ses 3300 points d’avance sur son dauphin, Andy Murray. Au total, le Serbe a 1380 points à défendre d’ici Roland Garros. Il peut arriver confiant au Grand Chelem parisien.

Nole, no stress…