Paisible en conférence de presse, Adrian Mannarino était loin d’être euphorique même s’il venait de battre un des outsiders du tournoi en la personne de Jo‐Wilfried Tsonga.
Sur le fait de battre le numéro 1 français…
J’ai envie de dire que Jo était bon à prendre aujourd’hui. On sait tous ce qui lui est arrivé dernièrement. J’ai bien conscience que je n’ai pas joué un grand Tsonga. Après, vers la fin du match, j’ai essayé de faire abstraction de tout cela pour pouvoir clore la partie. Je suis forcément heureux car j’ai respecté la discipline que je m’étais fixée »
Sur l’idée du déclic sur terre battue…
Je ne pense pas que l’on puisse parler de déclic. Selon moi, j’ai juste produit un bon tennis depuis quelques matches et il s’avère que c’est sur terre battue. En revanche, il est vrai que j’ai décidé d’être plus positif concernant cette surface, de faire un peu plus d’efforts, et cela paye, donc c’est satisfaisant.
Sur le fait qu’il aurait maintenant d’autres ambitions…
Là encore, je ne pense pas qu’il faille s’emballer ou changer ses plans. Il faut prendre les rencontres comme elles viennent. Mais il est vrai qu’en ce moment, je sens bien la balle. Je voulais aussi en profiter pour remercier Jean‐Christophe Faurel qui m’accompagne depuis quelques semaines. Cela m’aide beaucoup car j’ai fait une grande partie de la saison tout seul. Inutile de vous préciser que ce n’est pas toujours évident.
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le mardi 18 avril 2017 à 16:48