En conférence de presse, Rafael Nadal revient sur sa victoire face à Jo‐Wilfried Tsonga et évoque sa finale à venir face à Novak Djokovic.
Vous meniez 6–3 5–1 et puis…
Les conditions étaient vraiment difficiles aujourd’hui. J’ai fait un premier set solide. Il n’y avait rien d’extraordinaire, mais je n’ai pas fait de fautes et j’ai réussi à lui donner des balles difficiles à attaquer. Et puis je me suis retrouvé à mener 5–1 dans le deuxième set alors que j’avais dû jouer 3 bons points ! En fait, Jo a très mal joué pendant un bon moment et puis d’un coup, il s’est mis à tout réussir. De très mauvais, son jeu est devenu excellent. Tout ce qu’il ne réussissait pas avant, il s’est mis à le réussir. Donc c’est devenu plus compliqué.
Vous êtes‐vous trouvé meilleur aujourd’hui qu’hier ?
Ma qualité de jeu au premier set hier était meilleure que celle d’aujourd’hui. Mais les conditions étaient plus dures aussi. Je retiens que je suis en finale, c’est super, c’est fantastique. Depuis mon retour, j’ai disputé 5 tournois et atteint la finale à 5 reprises. C’est positif.
Etes‐vous content d’affronter Djokovic demain ?
Non ! On n’est jamais vraiment content d’affronter les meilleurs parce que par définition, c’est plus dur de gagner contre eux. Contre Djokovic, c’est toujours spécial. Il vous pousse à la limite. Il faudra que je joue mieux qu’aujourd’hui, que je sois plus agressif.
Est‐ce que vous l’avez beaucoup vu jouer cette semaine ?
Non, pas vraiment. J’ai vu une partie de ses matches contre Youzhny et Monaco. Mais hier et avant‐hier, je ne l’ai pas regardé.
Quelle sera la clé pour battre Djokovic demain ?
La clé sera de faire un match fantastique. On peut toujours parler de tactique, mais pour battre les meilleurs joueurs du monde, il faut tout simplement réussir un match fantastique.
Vous avez affronté Djokovic 15 fois en finale. Laquelle était la plus mémorable ?
Je dirais celle en Australie (2012).
Mais vous aviez perdu !
Oui eh bien ? C’est le sport ! Si vous me demandez la plus mémorable, il me semble qu’un match de 6 heures c’est mémorable (Rires). Après, si vous voulez savoir laquelle j’ai préféré, je pense à la finale de Roland Garros l’année dernière. C’était la première fois que je le battais à nouveau en Grand Chelem, après 3 défaites consécutives. […] Mais demain est une autre histoire. C’est une nouvelle année, un nouveau contexte. Ce sera un test qui me permettra de voir où j’en suis.
De votre envoyée spéciale à Monte Carlo
Publié le samedi 20 avril 2013 à 17:04