AccueilATPATP - Monte CarloPHM : "Je vis au jour le jour"

PHM : « Je vis au jour le jour »

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Vainqueur 6–0, 6–1 d’un Donald Young, plutôt inex­pé­ri­menté sur terre battue, Paul Henri Mathieu signe une belle victoire qui confirme que son retour est de plus en plus réel. L’Alsacien, heureux de cette perfor­mance s’est donc large­ment exprimé lors de sa confé­rence de presse. Extraits.

Sa victoire d’aujourd’hui
« Sur terre, c’est toujours plus dur, il y a plus d’échanges. Cela faisait quand même plus de deux ans que je n’avais pas joué sur cette surface. Après il est vrai aussi qu’il m’a un peu aidé et que c’était quelques fois plus court que sur dur (rires). A vrai dire, je ne connais pas vrai­ment mon poten­tiel sur l’ocre, mais je pense que si physi­que­ment ça suit, je peux réel­le­ment jouer Top 50. »

Sa nouvelle carrière
« Sincèrement ma première carrière c’est vrai­ment du passé. Je consi­dère que je suis un « nouveau » joueur. Je vois donc les choses diffé­rem­ment, tout cela m’a forcé­ment changé. J’ai plus de déta­che­ment et plus de plaisir. Après je ne sais pas où cela va me mener. Il y a un an, je n’au­rais pas pu imaginer être ici sur le central de Monte Carlo. Après, je m’ef­force de ne pas me projeter, je vis au jour le jour.

Son jeu
« Il y a beau­coup de choses que je n’ar­rive pas à évaluer comme ma capa­cité à tenir physi­que­ment sur un long match, sur des combats dans des très gros tour­nois. De plus, je suis obligé de changer un peu ma façon de jouer, d’es­sayer d’écourter les échanges, d’être plus offensif. Quand par exemple mon adver­saire ne donne pas de rythme, je trouve que j’ai plus de mal que par le passé. Après la bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas d’ap­pré­hen­sion, que je n’ai plus mal, même si je dois être plus vigi­lant entre les matches, et dans les soins quotidiens. »

Le clas­se­ment
« Je ne regarde pas mon clas­se­ment, cela ne veut rien dire et je n’ai pas d’ob­jec­tifs à ce niveau là pour l’ins­tant. Quelque part, je vis au jour le jour. En revanche, par exemple, je sais que je peux faire des vraies perfor­mances comme cela avait été le cas à Rotterdam où j’avais l’im­pres­sion d’avoir arrêter le tennis la veille. »

De votre envoyé spécial à Monte Carlo