Vainqueur en deux manches de l’Américain Ryan Harrison, Lucas Pouille a bien entamé son tournoi. En conférence de presse, très relax, il a abordé plusieurs sujets concernant la suite de la saison. Comme d’habiitude, le Tricolore a été clair, précis, un peu comme son match ce mardi.
Sur son début de tournoi
Je suis très content de ce premier tour et de ce retour sur la terre battue. J’y suis allé crescendo, je n’ai pas tenté grand chose au début, il s’agissait surtout de trouver mes marques. Par la suite, et notamment dans la 2ème manche, j’ai plus essayé de le faire bouger et d’être plus agressif. Cela a très bien fonctionné.
Sur l’annonce de Jo‐Wilfried Tsonga et de son retour en équipe de France
C’est très positif. De toute façon, Jo a toujours prouvé qu’il aimait ce maillot, je ne suis pas surpris par sa décision. C’est un super nouvelle car cela veut dire que tout le monde a envie de jouer cette demi‐finale. Au début de la saison, Jo avait été clair, qu’il puisse maintenant nous rejoindre, c’est top.
Sur les attentes concernant sa saison après son année 2016
Bien sur que je comprends que l’on veuille que je réalise de grosses performances. Et je vous avoue que cela me plait. Je n’ai pas de pression, je ne ressens pas cela. C’est très positif de sentir cette énergie autour de moi. C’est quand même mieux d’être dans cette situation qu’au fond du classement mondial. A moi d’en tirer profit et de ne pas décevoir.
Sur le fait qu’il utilise une raquette Prince et qu’il n’ait pas changé de cadre en fin d’année
Cela aurait été dingue non de changer de raquette après avoir réalisé la meilleure saison de sa carrière. Pour dire la vérité c’est que j’ai essayé presque toutes les raquettes en fin de saison (rires). Il y en avait une qui me plaisait vraiment mais j’ai vite réalisé que je n’allais pas avoir assez de temps pour la tester avec précision. En plus les choses se sont éclaircies concernant Prince au niveau de sa direction, j’ai donc décidé de continuer avec eux, et je sais aujourd’hui que j’ai fait le bon choix.
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le mardi 18 avril 2017 à 14:24