Gilles Simon se qualifie pour le dernier carré à Monte Carlo. En battant Tsonga ce vencredi, le Niçois confirme ses bonnes sensations du moment. De quoi y croire contre Nadal dès demain. La conférence de presse de Gilou.
Gilles, tu as qualifié ce match de bizarre sur le court tout à l’heure. Est‐ce que tu peux développer ?
Ce match a été bizarre pour deux raisons : d’abord parce que Jo n’a vraiment pas bien commencé, à tel point que ça m’a crispé. Ensuite parce que les conditions étaient très changeantes. Le soir comme cela, il y a la lumière du soleil qui est à moitié cachée par un immeuble, puis elle ressort de l’autre côté de l’immeuble… Bref, ça change perpétuellement et ça n’est pas facile.
Est‐ce qu’avec cette belle semaine, on peut dire que tu es de retour aux affaires ?
Je ne sais pas ce que vous voulez dire par « de retour aux affaires ». Je sens que je joue bien en ce moment. Je ne pense qu’à la balle, qu’à mon adversaire. Et puis je ne passe pas juste mon temps à essayer de refaire ce que je savais déjà faire. Personnellement, je ne doute pas lorsque je bouge bien. Sans douleur, je suis dur à battre. En ce moment, comme je disais, je ne pense qu’à la balle. Ca veut dire que, concrètement, quand je suis débordé, je vais frapper la balle et je pense directement à la suivante. Avant, je frappais et la seconde suivante je me disais « Tiens, j’ai eu mal là, tiens, je n’ai pas eu mal ». Donc voilà, comme je joue bien et que je me sens bien, je vais essayer de profiter du match de demain.
Si tu bats Nadal, ce sera un exploit ?
Oui, le terme est approprié (Rires). Je l’ai déjà battu une fois (Ndlr, à Madrid en 2008), c’était déjà un exploit. Pour moi, le battre est de toute façon toujours un exploit. Ici, ça l’est encore plus. Je n’aurai pas 3 tonnes de pression sur ce match. La seule pression que j’aurai, c’est d’essayer de faire un bon match. J’ai de quoi lui poser des problèmes. Après, c’est vrai que les problèmes, il les résout pas mal en général ! De manière générale, il ne faudra pas trop subir.
Battre le numéro 1 français, ça te fait quoi ?
Le classement français ne m’a jamais intéressé, je l’ai toujours dit. Par contre, ce qui me plait, c’est de battre le numéro 5 mondial (Sourire).
De votre envoyée spéciale à Monte Carlo
La raquette de Gilles Simon, ici !
Publié le vendredi 20 avril 2012 à 21:15