Le Grec est malin.
Plutôt que de revenir trop longtemps sur la faute d’arbitrage qui lui a été extrêmement favorable et qui a changé la donne lors de sa victoire face à Jannik Sinner en demi‐finales du Masters 1000 de Monte‐Carlo, il a préféré évoquer sa jeunesse et son expérience du jeu sur terre battue.
On aurait vraiment aimé qu’il soit plus « humble » dans cette victoire contestable même s’il faut reconnaitre qu’il a réalisé une très bonne fin de match.
« Il y a beaucoup de choses bizarres sur la terre battue que l’on ne voit pas sur d’autres surfaces. L’une d’entre elles est la marque laissée par la balle. Ayant beaucoup joué sur terre battue, j’ai appris à juger les balles moi‐même. Je ne compte pas trop sur les juges de ligne pour faire leur travail. Chaque fois que je dois jouer une balle proche de la ligne de fond ou de la ligne de côté et que je pense qu’elle pourrait être faute, je la frappe et je jette un coup d’œil rapide avant de continuer le point. C’est ainsi que j’ai appris. C’est pourquoi je ne discute pas avec les arbitres, car je sais que des erreurs peuvent se produire. J’essaie de me fier entièrement à moi‐même. C’est ainsi que j’ai grandi. »
Publié le dimanche 14 avril 2024 à 08:13