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Tsonga sans pitié

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Jo‐Wilfried Tsonga vient de se quali­fier tran­quille­ment pour les quarts de finale du tournoi de Monte‐Carlo. Il a étrillé Jürgen Melzer 6–3 6–0 en moins d’une heure.

« On peut toujours faire mieux » avait annoncé Jo à l’issue de sa victoire contre Davydenko. Et bien il a tenu parole. L’affiche sur le papier était pour­tant allé­chante. Melzer, bour­reau sans pitié de Nicolas Almagro au tour précé­dent en deux petits sets, appa­rais­sait comme un adver­saire de choix pour un Jo à la recherche de sensa­tions sur terre battue. Il n’y a pas eu de match. Jo enchai­nant les coups gagnants, Melzer enchaî­nant les fautes directes.

Pourtant les forces semblaient équi­li­brés jusqu’à 2–1 et le break cadeau offert à Tsonga par trois fautes directes de l’Autrichien. Jamais réel­le­ment en danger sur son service, malgré une première balle en berne (42% !), le Français remporte tran­quille­ment la première manche sur deux aces claqués coup sur coup. Le second set ne sera qu’une longue agonie pour Melzer qui s’enfonce inlas­sa­ble­ment face à la puis­sance et la préci­sion de Tsonga. 6–0 dans le second set, c’est sévère, mais au vu de la perfor­mance des deux hommes, pas tota­le­ment illo­gique. Tsonga a été meilleur, bien meilleur. 

Alors oui en effet on peut toujours faire mieux. Jo l’a prouvé aujourd’hui et se met dans de bonnes dispo­si­tions pour jouer son deuxième quart consé­cutif ici à Monte‐Carlo. Son prochain adver­saire sera Murray ou Wawrinka, et après ce qu’il a montré aujourd’hui, le Manceau peut avoir confiance. Même si l’opposition n’était pas à la hauteur, le Français a prouvé qu’il était présent. Qu’il en voulait.