Ce mercredi soir sonne le retour de Rafael Nadal sur une surface dure. Cela fait depuis le mois de mars et sa victoire à Indian Wells que le Majorquin n’a pas fait souffrir ses articulations sur ce type de revêtement qu’il abhorre tant. Et même s’il avait impressionné (et étonné) tout son monde en s’imposant sur le sol américain, nul ne sait où il en sera ce soir face à Jesse Levine. Focus.
Nous sommes le 18 mars 2013. Après une tournée en Amérique du Sud auréolée d’une finale et de deux trophées, Rafael Nadal réussit à se hisser une nouvelle fois au dernier tour d’une compétition. Mais cette fois‐ci, c’est particulier. Plus de terre battue, mais du dur. Indian Wells, le « 5e Grand Chelem » comme certains aiment à l’appeler. Près de quinze jours de compétition sur une surface détestée par l’Espagnol. Et des adversaires autrement plus coriaces. Et pourtant… Gulbis, Federer et Berdych passeront successivement à la trappe. Et bien que vaillant, Del Potro n’y coupera pas non plus en finale. Nadal est totalement conquérant et semble revenu pour tout rafler.
Mais la suite des événements sur une surface autre que l’ocre, à savoir le gazon de Wimbledon, ont laissé planer des doutes. Le genou n’a pas supporté cette sollicitation, et Rafa a dû céder contre un adversaire largement moins bien classé en la personne de Steve Darcis. Après plus d’un mois de repos, revoilà donc Nadal. Sur dur, à Montréal. En face, Jesse Levine, un Canadien galvanisé par les performances de ses compatriotes. Un adversaire que Rafa n’a rencontré qu’une seule fois dans sa carrière. C’était en 2008, et l’Espagnol n’avait pas tremblé pour s’imposer 6–4 6–2. La logique voudrait qu’une fois de plus, le n°4 mondial s’impose. Mais l’épisode Darcis prouve qu’après plusieurs mois de terre battue en surrégime, Rafael Nadal peut aussi devenir faillible.
Premiers éléments de réponse ce soir à 20h.
Publié le mercredi 7 août 2013 à 17:56