Deuxième chronique de Julien Boutter, directeur du Moselle Open dont We Love Tennis est partenaire. Ce mardi, il évoquait 2006 et la victoire de Djokovic, aujourd’hui nous sommes en 2007.
Cela tombe bien puisque Andy Murray fera son retour cette année, invité par l’organisation.
« Cette finale entre Robredo et Andy m’a marqué. Au bout d’une demi‐heure, je commence à transpirer car Murray mène 6–0, 2–0, en fait, j’ai même très peur que cette finale se règle rapidement sur un score cruel pour l’Espagnol. La réalité est qu’au bout d’une demi‐heure, il n’y pas de match, la salle est silencieuse. Alors que l’on s’attendait à un combat de titans, il se passe rien ou pas grand chose, Andy déroule. Dans la player’s box, je vois Brad Gilbert, alors coach de l’Écossais qui en fait des tonnes. Et quand Brad en fait des tonnes ça peut vite être désagréable. Je suis cela de près car je connais bien le bonhomme. J’ai envie de dire que lorsque l’on est capable d’écrire un livre comme ‘Winning Ugly’, ça situe un peu le personnage. Et puis d’un coup, Tommy rentre dans le match, passe devant, et finit en trombe (0−6, 6–2, 6–3). Dans la box, je vois « mon » Brad se liquéfier, se faire tout petit et silencieux. C’était énorme, et cela confirme que quelques fois un match peut être aussi intéressant dans les tribunes. Bien sur je suis allé voir Brad après la remise des prix, il faisait une drôle de grimace. »
Publié le mercredi 15 septembre 2021 à 10:46