En marge de sa défaite en quart de finale face à Gilles Simon, Richard Gasquet a aussi été interrogé sur l’actualité du tennis et notamment sur la réforme de la Coupe Davis et sur le nouveau projet de Piqué, une compétition dotée de 10 millions de dollars avec 64 joueurs inscrits dont la particularité est de distribuer le prize money qu’au vainqueur.
Sur sa défaite face à Gilles Simon…
« Je ne me sentais pas bien sur le court, j’ai eu des occasions mais je n’ai pas su les saisir. Je voyais mal la balle. J’ai fait un mauvais match. Ce n’est pas le premier, ni le dernier. Après on connaît aussi les qualité de Gilles Simon. Avant de rentrer sur le court, je n’étais pas plus confiant que ça par rapport à cette série de huit victoires de suite. Je considérais d’ailleurs cela presque comme une anomalie. Maintenant, mercredi, je pars en Asie, il me reste cinq tournois jusqu’à la fin de l’année, je vais faire de mon mieux. »
Sur la nomination de Lille pour la finale de la Coupe Davis…
« On peut en effet regretter de ne pas aller de temps à temps ailleurs mais je dois avouer que la stade de Lille, quand il est plein, c’est très impressionnant. Là pour la demie, ça sonnait un peu creux mais je peux vous dire qu’en 2014 face à la Suisse et aussi l’an dernier c’était juste incroyable. Donc au final, le choix est assez logique. Concernant la surface, personnellement je crois que jouer sur la terre battue est possible, même s’il y a un match de rugby avant (France – Argentine le samedi 17 novembre). »
Sur le projet de Majesty Cup de Piqué…
« C’est vrai que c’est un peu le bordel en ce moment. J’ai envie de dire que l’ITF a été faible depuis dix ans donc petit à petit leur autorité a été contestée. De toute façon, on ne connaît pas les dirigeants, je n’ai rien contre le bénévolat mais cela a des limites surtout dans le monde professionnel. En fait, cette situation ne m’étonne pas. On paye les frais d’une période où rien n’a été géré de façon réellement professionnelle. »
Sur la réforme de la Coupe Davis…
« Sur la réforme, je comprends que l’on puisse être contre. Mais il faut se rendre compte que le cas français est exceptionnel. A partir du moment où les meilleurs joueurs du monde sont pour la réforme, la situation est claire et il faut juste l’accepter. »
De votre envoyé spécial à Metz
Publié le vendredi 21 septembre 2018 à 18:42