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Haas a fait parler l’expérience

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Tommy Haas a dominé Ernests Gulbis 6–4 6–7(3) 6–1 en plus de deux heures de jeu. Au terme d’un match disputé qui voit l’en­fant du pays sortir vain­queur de ce duel.

Pour ceux qui doutaient encore que Tommy Haas était de retour, la victoire d’aujourd’hui est une preuve de plus que l’Allemand est de retour à haut niveau. Face à lui, Ernests Gulbis, 47ème au clas­se­ment ATP, mais qui mérite large­ment plus, et dont les perfor­mances ne cessent de s’améliorer depuis qu’il a décidé de prendre le tennis au sérieux…

Le début de match est serré. Les deux hommes ne se font pas de cadeau et les débats sont équi­li­brés. Rien à signaler jusqu’à 4–4, moment où l’Allemand décide de forcer la déci­sion et prend le service du Letton. Il ne manque pas de conclure, le set 6–4. La seconde manche est une autre affaire. Gulbis, blessé dans son amour propre, décide de se reprendre en main et break d’entrée le vétéran du tournoi jusqu’à mener 3–0. Mais c’est bien mal connaître l’Allemand qui ne lâche rien et revient dans la foulée à 3–3. Egalité, balle au centre. Pourtant Gulbis est meilleur. Dans le jeu, c’est lui qui mène les échanges et Haas est au bord de la rupture. Il fait jouer le Letton, l’obligeant à forcer la déci­sion, et bien souvent commettre la faute. Avec seule­ment 57% de premières sur l’ensemble du match, Tommy arrive souvent à s’en sortir grâce à de bonnes premières (8 aces), et même secondes, aux moments clés. A l’image de l’occasion ratée de Gublis à 5–4 de remporter la seconde manche. C’est donc au tie‐break que la déci­sion se fait. Finalement le 47ème mondial prend l’ascendant et le remporte 7–3. Un set partout. Le troi­sième part sur les mêmes bases, jusqu’à ce que Haas arrive à trouver la faille et break, 3–1. Le réveil dans le jeu de l’Allemand coûte même la vie à une des raquettes du fougueux Letton. C’en est même trop pour lui, qui lâche complè­te­ment le match, enchai­nant les fautes directes. C’est fina­le­ment Tommy qui remporte le match 6–4 6–7(3) 6–1 en 2h10.

Un match plein où chacun des deux joueurs ont eut leur chance, mais c’est fina­le­ment le calme et l’expérience de l’Allemand qui ont fait la diffé­rence. Même en danger, il n’a pas lâché, gagnant les points impor­tants et ne donnant aucun point gratuit. Il affron­tera son compa­triote Florian Mayer en quart de finale pour un duel 100% Germain. La route est désor­mais dégagée. Tête de série numéro trois, Haas voit sa partie de tableau libre depuis la défaite de Marin Cilic, d’au­tant que Tipsarevic n’est pas au mieux. Et malgré une finale en 2000, pour­quoi ne pas rêver à un premier titre ici, pour sa dixième participation ?