Au cours de la demi‐finale de l’ATP 250 de Newport opposant Alexander Bublik et Marcel Granollers (7–6(5), 3–6, 6–4), le Hawk‐Eye a rendu une drôle de décision. Les deux hommes jouent le jeu décisif de la première manche (3−2 en faveur de Bublik) lorsque le Kazakh sert une première balle contestée par son adversaire espagnol. Le Challenge est alors logiquement utilisé. Seule différence, le tournoi de Newport propose la reconstitution offerte par le Hawk‐Eye et l’image réelle montrant le rebond de la balle en question, là où la plupart des tournois se contentent du résultat fabriqué par la technologie. Or, dans ce cas précis, il semble évident que le verdict rendu à l’issue de la vérification n’est pas fidèle à la réalité, la balle ayant clairement rebondi après la ligne. Ce litige permet donc de nous interroger sur l’utilisation de cet outil vidéo. Le résultat obtenu est‐il souvent différent du rebond réel ? Faut‐il accompagner la technologie de la vidéo de la balle comme cela se fait à Newport, et suivre la seconde en cas de litige ? Des questions qui pourraient revenir sur la table si une telle situation se produisait à nouveau, sous les yeux de millions de téléspectateurs par exemple. Rappelons qu’il existe d’autres solutions, telles que l’utilisation d’une photographie de l’impact, pour remplacer l’interprétation de la trajectoire que constitue le « Challenge ».
And…
[Wait for it]
It’s an ACE from Alexander Bublik… #HallofFameOpen pic.twitter.com/NSGT05BxFt
— Tennis TV (@TennisTV) July 20, 2019
Ok, it was « in ». Just one question : where was the bounce?(@TennisTV ) pic.twitter.com/sUV6TiktTy
— doublefault28 (@doublefault28) July 20, 2019
Publié le dimanche 21 juillet 2019 à 08:30