Débarrassé de sa blessure à l’orteil, Lucas Pouille a effectué son retour à la compétition à Rotterdam où il a été battu au premier tour par Philipp Kohlschreiber. Une semaine plus tard, le Nordiste débarque dans la cité phocéenne où il sera tête de série numéro 4. Avant ses débuts, le protégé d’Emmanuel Planque s’est présenté à la presse.
Lucas, comment te sens‐tu avant de débuter l’Open 13 Provence ? Cette blessure à l’orteil est désormais un mauvais souvenir ?
Oui, ça va mieux depuis deux semaines maintenant. Je suis bien physiquement et je dois reprendre le rythme de la compétition. La blessure est partie et pour l’instant, je ne suis plus embêté par ce pied. Je n’ai pas d’appréhension et j’espère que ça ira tout au long du tournoi. J’arrive avec peu de matchs joués cette année, c’est la raison pour laquelle je préfère ne pas me projeter. Je me concentre sur mon premier tour. Et si je gagne, on verra la suite…
Comment abordes‐tu cette saison après avoir crevé l’écran en 2016 ? Tu es plus attendu, tu as des points à défendre…
J’ai une toute autre approche. Pour moi, il n’y a pas de points à défendre. Il y a deux classements, la Race et l’ATP, qui se rejoignent en fin d’année. Il faut gagner le maximum de points afin d’obtenir le meilleur classement en fin de saison. On parle de l’année de la confirmation… Ce que j’ai fait, on ne pourra pas me l’enlever. Je me concentre pour faire encore mieux. Je ne me mets pas une pression supplémentaire. Je me focalise sur mon travail.
Le regard des autres joueurs a‑t‐il changé ?
A partir du moment où on bat des bons joueurs et que l’on va loin dans les gros tournois, le regard des joueurs change. C’est naturel et je trouve ça plutôt positif. Le contraire serait inquiétant. Mais maintenant, je regarde devant moi.
Les objectifs sont‐ils différents ?
J’en avais sur ce début de saison, à savoir faire un bon Open d’Australie et être présent en Coupe Davis, mais ils n’ont pas été atteints. Le but est de progresser sur tous les matchs. Cette semaine, je vais mettre en place des choses. Les objectifs majeurs restent les Grands Chelems avec la Coupe Davis. Mais quand j’attaque une compétition, le but est d’aller au bout. Encore plus en France où tous les tournois sont importants. C’est le premier de l’année où je suis à 100% de mes capacités.
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le mardi 21 février 2017 à 13:02