A la veille de souffler ses 23 bougies (le 23 février), Lucas Pouille a renoué avec la victoire en remportant son deuxième match de l’année. Après un début de saison perturbé par une blessure à l’orteil, le Nordiste veut aller de l’avant.
Lucas, satisfait de ta prestation pour tes débuts à Marseille ?
C’est très important pour la confiance, surtout après un début de saison perturbé par une blessure (à l’orteil). Tout n’a pas été parfait, mais j’ai eu une très bonne attitude tout au long de la rencontre. Je n’ai rien dit, y compris quand je me fais debreaker dans le premier set (à 5–3). Il y avait des doutes, mais je me suis bien entraîné avant d’arriver à Marseille. Quand on est performant à l’entraînement et que l’on a la bonne attitude, les doutes sont un peu levés. Je suis satisfait de la manière dont j’ai abordé cette rencontre.
Qu’est-ce que tu dis lors du debreak de la première manche ?
Je mets un coup d’essuie-glace et je me concentre sur le présent. Cela me permet de gagner mon jeu de service par la suite. A 6–5, je le mets sous pression sur son service.
50 jours ont passé depuis ta première victoire en 2017…
En 50 jours, il y a eu deux matchs : un où j’étais à 30% de mes capacités et le deuxième où je perds à Rotterdam. C’était long, car on sort d’une période où on s’entraîne très dur à l’intersaison et le fait de m’être blessé dès le premier tournoi de l’année fut assez difficile à vivre. Mais j’ai continué à travailler. Quand on se blesse, on rentre à la maison pour se soigner et être avec ses proches. J’ai connu une longue période où j’étais en Australie sans pouvoir faire grand‐chose. Cela n’a pas été la période idéale. Maintenant, c’est derrière moi et je regarde vers l’avant.
De votre envoyé spécial à Marseille
Publié le mercredi 22 février 2017 à 22:56