AccueilATPATP - Queen'sMurray : "Nous ne laissons rien au hasard"

Murray : « Nous ne lais­sons rien au hasard »

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La BBC a consacré une colonne sur son site au cham­pion écos­sais Andy Murray. L’occasion de parler de plusieurs sujets : Ivan Lendl, l’Euro 2016, John McEnroe et sa finale au Queen’s face à Milos Raonic.

A propos de Lendl et de l’Euro 2016…

« Quand j’ai gagné au Queen’s dimanche, il n’y a pas eu de câlin avec Ivan Lendl, mais j’ai quand même reçu un « bon boulot, bien joué ». Et il fut déjà temps de commencer la prépa­ra­tion pour Wimbledon. Mon premier tour devrait être mardi donc j’au­rais huit jours pour préparer le plus grand tournoi du monde. On trou­vera sûre­ment du temps pour regarder l’Euro avec Ivan. Il adore le sport, toutes les conver­sa­tions tournent autour du sport. Il est même venu chez moi pour le match entre la République Tchèque et la Croatie cette semaine. Je suis sûr que le foot­ball pourra permettre de s’évader un peu de la pres­sion à Wimbledon. Malgré cela notre programme est méti­cu­leu­se­ment orga­nisé. Nous ne lais­sons rien au hasard. »

A propos de McEnroe et de sa finale au Queen’s

« Le tournoi du Queen’s repré­sente beau­coup pour moi et venir gagner un cinquième titre ici et battre le record, c’est vrai­ment spécial. Je joue mon meilleur tennis ici. Et avoir deux des meilleurs joueurs de l’Histoire du tennis dans nos boxs avec John McEnroe et Ivan Lendl, c’était vrai­ment cool. J’étais un peu stressé que John soit ici, mais je ne regarde jamais le box de mon adver­saire, même s’il y a une légende portant une casquette de l’équipe de base­ball de New York ! En tout cas, ce match m’a donné énor­mé­ment de confiance pour la suite. Battre un joueur comme Milos Raonic sur gazon, qui est l’un des meilleurs serveurs au monde, c’est incroyable. Je devais rester concentré sur mes retours, et je savais que le match tour­ne­rait à un moment. Sur une rencontre, j’ai 99% de chances de me créer des occa­sions de break. Ca permet de rela­ti­viser et de me dire que quoi­qu’il arrive j’au­rais mes chances à un moment ou à un autre. Ce fut en tout cas une mémo­rable première fêtes des pères avec ce trophée sous le bras et le temps que j’ai ensuite pu passer avec ma famille et ma fille. »