AccueilATPATP - Rolex Paris MastersClément élimine Llodra

Clément élimine Llodra

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En marge du tournoi de Bercy, le capi­taine de l’équipe de France a dévoilé les joueurs qui seront présents au stage de Bordeaux. Arnaud a choisi de partir en Aquitaine au club de la Villa Primrose avec Richard Gasquet, Gaël Monfils, Jo‐Wilfried Tsonga, et Gilles Simon. Julien Benneteau qui parti­cipe aux Masters de double pourra les rejoindre par la suite. Rien de surpre­nant sauf que Mickaël Llodra est bien écarté.

« Aujourd’hui, j’ai une vision assez claire de l’équipe, chose que je lui ai expli­quée. Oui, cela a été dur pour lui, bien évidem­ment, d’en­tendre mes paroles. J’espère en tout cas qu’il n’y aura pas de pépin du côté de ceux qui sont sélec­tionnés mais au cas où, il continue à se préparer et de la même manière. » voilà comme Arnaud Clément explique la situa­tion de Mickael Llodra dans la pers­pec­tive de la finale de la Coupe Davis.

C’est fina­le­ment la seule certi­tude qui ressort de cette annonce, Llodra est écarté, même s’il reste dans un mode dit de prépa­ra­tion si un joueur venait à se blesser. Cette infor­ma­tion est d’im­por­tance. Au début de la semaine, nous avions su que le pari­sien ne lâchait rien à l’en­trai­ne­ment pour rester dans la course. 

Le capi­taine doit faire des choix, c’est donc ce qu’il vient de faire, première étape avant l’an­nonce offi­cielle de l’équipe qui aura lieu la semaine de la rencontre. Alors que l’op­tion « Mika » pouvait avoir sa légi­ti­mité pour plusieurs raisons, son « ami », a donc décidé de se priver de ce choix. 

Mika aurait pu être une solution

Gaucher, doté d’une expe­rience unique en Coupe Davis, fer de lance de la victoire face à l’Allemagne en quart de finale, Mika, malgré sa saison déce­vante et sa bles­sure pouvait le cas échéant être une vraie solu­tion. Après, on ne connait pas sa situa­tion au niveau physique encore que parti­ciper à un double même décisif ne demande pas les mêmes qualités que celles pour jouer les simples. 

Dès lors sans Mika, et peut‐etre avec Bennetau, les compo­si­tions se rétré­cissent mais elles sont encore multiples. C’est la force mais aussi la vraie faiblesse de l’équipe de France. En face, les Suisses n’ont pas vrai­ment ses soucis. Plus le temps passe, plus leur situa­tion paraît fina­le­ment la plus confortable.