AccueilATPATP - Rolex Paris MastersMonfils : "Les gens me saoulent avec le Masters"

Monfils : « Les gens me saoulent avec le Masters »

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Vainqueur de Benoit Paire (6−4, 7–6(4)) et presque assuré d’être Top 10 à la fin de la saison, Gaël Monfils est toujours en course pour accro­cher un dernier ticket pour le Masters de Londres. Un sujet qui commence à l’énerver et le Parisien a fait preuve de beau­coup de sincé­rité sur son état actuel et sa gestion de la pression :

« Depuis l’Asie, je suis mort physi­que­ment et menta­le­ment. J’ai pris une claque après l’Asie car je n’ai pas bien joué. J’ai trouvé que mon niveau de jeu a énor­mé­ment baissé en Asie. Physiquement, j’ai commencé à avoir beau­coup de pépins pour préparer Anvers. C’était très dur contre Sinner, surtout menta­le­ment. Ça faisait long­temps que je n’avais pas fait un tel match. C’est un peu toute cette pres­sion que j’ai accu­mulé tout seul. Les gens me saoulent avec le Masters. On m’en parle depuis l’Asie. Et moi, mon objectif est de finir dans le Top 10. Si j’ai une place pour aller au Masters, alors ce sera encore mieux. On parle du Masters, je ne suis pas si loin mais je le suis un peu. Je me suis stressé tout seul et jouer stressé est compliqué. On se fait beau­coup moins plaisir. J’arrive avec des matchs très étri­qués, où je suis très défensif et je ne me fais pas plaisir. À Vienne, je ne voulais pas jouer car je ne me sentais pas bien physi­que­ment et menta­le­ment. J’ai commencé à avoir de plus en plus mal à des pépins. Je me suis mis trop de pres­sion, je me suis trop entraîné, j’ai voulu faire trop de choses pour me mettre dans de bonnes condi­tions qui ne sont pas les miennes et la manière dont je suis et dont je gère la pres­sion. Je n’arrivais pas à m’exprimer alors on est reparti sur des bases plus simples à Vienne, la défense. Je me sens moins bien, mais par contre je cours et me déplace mieux. J’ai retrouvé un service correct. J’arrive à mieux voir le jeu, je suis plus loin. Par contre, je ne fais pas de points gagnants. D’une certaine manière, je gère la pres­sion mais d’une autre, je ne le fais pas très bien car je ne joue pas un tennis performant. »

De votre envoyé spécial à Bercy