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Nadal : « Je dors aussi bien que je sois numéro 1 ou numéro 2 »

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Arrivé à Paris pour disputer le Rolex Paris Masters, Rafael Nadal s’est présenté en confé­rence de presse lors du tradi­tionnel media day qui précède le début de la compé­ti­tion. À la lutte pour finir numéro 1 mondial, l’Espagnol n’a pas échappé aux ques­tions sur ce sujet. Et le Majorquin est resté fidèle à ce qu’il dit depuis plusieurs mois : « J’ai déjà été dans cette posi­tion à plusieurs reprises dans ma carrière. Je me souviens qu’en 2017, j’avais besoin de gagner un match. Je suis venu ici et j’ai gagné le match. J’ai aussi été proche une année lors du Masters. Je préfère être numéro 1 que numéro 2 et numéro 2 que numéro 3. Finir numéro 1 est quelque chose de spécial et j’aimerais que ça arrive. Maintenant, je ne suis pas allé en Chine, ce qui était mauvais pour moi, mais j’ai besoin de définir mes prio­rités. Comme je l’ai souvent dit ces dernières années, numéro 1 n’est pas mon objectif. J’ai besoin d’organiser mon calen­drier pour jouer le plus long­temps possible. Si avec mon calen­drier je suis numéro 1 en fin d’année, alors je serai très heureux. Mais je ne vais pas faire des choses supplé­men­taires pour être numéro 1. »

« J’ai besoin d’organiser mon calen­drier pour jouer le plus long­temps possible. »

Néanmoins, Rafael Nadal est assuré de remonter sur le trône le lundi 4 novembre et peu importe son résultat dans la capi­tale. Alors que signifie pour lui le fait d’être numéro 1 mondial ? « J’ai été numéro 1 mondial pour la première fois en 2008 et c’était quelque chose de très impor­tant pour moi. J’étais numéro 2 depuis plusieurs années et je jouais un très bon tennis. C’était quelque chose que je voulais vrai­ment. Finir numéro 1 reste plus impor­tant que d’être simple­ment numéro 1. Maintenant, je dors aussi bien que je sois numéro 1 ou numéro 2, même si je préfère être numéro 1 (rire). Je suis très heureux de ma saison car le début d’année a été diffi­cile mais j’ai trouvé le moyen de revenir et de jouer à un très haut niveau. Imaginer ça après Monte‐Carlo était très compliqué. Alors je suis très fier de la saison que j’ai eue. C’est vrai­ment l’essentiel. »

De votre envoyé spécial à Bercy